Il circule depuis quelques temps sur les réseaux sociaux que la Banque africaine pour le commerce et l’industrie (Baic) a mis 14 agents à la porte. Motif évoqué, la réduction des charges. Cette information relayée à foison, sans doute dans le but de mettre en mal l’image de la Baic, est une contre-vérité. Car, en réalité les personnes dont il s’agit ne sont pas des agents de la Banque. Ce sont des intérimaires, recrutés par une autre agence et mis à la disposition de la Baic. L’autre vérité est que la Direction de la Baic ne s’est pas levée du jour au lendemain pour les mettre à la porte. Leur contrat était arrivé à échéance. Et en pareille circonstance, quand une structure est en difficulté, l’une des mesures de restructuration qui s’impose afin de sauver les emplois, c’est de voir s’il n’y a pas du personnel en surnombre. C’est le cas des personnes qui ont été remerciées. Mais ce que les auteurs de ces écrits diffamatoires ne savent pas, le vrai plan du Dg par intérim de la Baic n’est pas de mettre ces intérimaires à la porte définitivement. Leur situation est en étude. Et connaissant les qualités humaines intrinsèques du Dg/Pi de la Baic, une solution sera très vite trouvée pour que ces personnes puissent bénéficier d’un contrat en bonne et due forme. Pour y arriver, il fallait d’abord les licencier. Ce n’est qu’une étape dans la procédure de restructuration. Il en aura d’autres. Mais à la fin, chaque partie va trouver son compte. Il ne s’agit nullement d’une chasse aux Béninois, ni d’une promesse de redéploiement mue par autre considération comme les gens veulent le faire croire. Les auteurs de ces allégations mensongères répondront de leurs écrits au moment venu.