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Activisme des leaders de la mouvance sur le terrain politique : « Une tricherie » selon Gustave Assah

Publié le mercredi 9 janvier 2019  |  Matin libre
Gustave
© aCotonou.com par Didier Assogba
Gustave Assa,le président de Social Watch Bénin lors de l`Atelier national d’échange des organisations de la société civile et des élus locaux sur la localisation des ODD
Palais des congrès de Cotonou, lundi 21 novembre 2016. Atelier national d’échange des organisations de la société civile et des élus locaux sur la localisation des ODD
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L’émission 100% Bénin de Sikka Tv a reçu lundi le président de Task Force Citoyenne de la Cedeao. Entre autres sujets évoqués avec Gustave Assah : les préparatifs pour les législatives de 2019, l’activisme des ténors de la mouvance sur le terrain politique et le retour des exilés politiques. A quelques semaines des législatives de 2019, le président de Task Force citoyenne de la Cedeao est inquiet. Il a exprimé ses craintes lundi sur les plateaux de l’émission 100% Bénin de Sikka Tv. Pour Gustave Assah, le corps électoral n’a pas encore été convoqué. Ce qui devait être fait depuis le 31 décembre 2018 conformément au nouveau code électoral voté par les députés. Il prévient le gouvernement quant aux risques d’un éventuel report de ce scrutin. « Si on reporte jusqu’au 15 avril, on tombe dans un vide juridique » a-t-il averti . L’autre inquiétude de Gustave Assah, c’est la question des cartes électorales. Il pense que plusieurs nouveaux majeurs ne se sont pas inscrits sur les listes du Cos-Lépi pour obtenir leurs cartes d’électeurs. Le président de Task Force citoyenne de la Cedeao a par ailleurs critiqué les hommes politiques de la mouvance qui investissent déjà le terrain alors que la campagne n’a pas encore démarré. A l’en croire, « c’est de la tricherie. Il y a une période précise pour commencer la campagne » a-t-il déclaré, invitant une fois de plus le gouvernement à convoquer le corps électoral. En ce qui concerne les exilés politiques, Gustave Assah pense que le chef de l’Etat doit les amnistier. « Aujourd’hui, qu’il y ait amnistie pour ceux qui sont à l’extérieur, c’est faire en sorte que l’unité nous rassemble (…) C’est une chose importante à réaliser même avant les élections » a-t-il souhaité. Gustave Assah invite Patrice Talon à poser cet acte fort un peu comme Boni Yayi en 2016.



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