En plus d’exercer et d’appliquer la loi, les acteurs du monde judicaires s’attèlent depuis en plus à éclairer l’opinion publique de leur expérience au quotidien, de la mise en œuvre des lois qui régissent le quotidien des Béninois. C’est dans cette droite ligne qu’en plus d’être magistrat, spécialiste des questions du droit commercial, le juge Valentin KPAKO, qui n’est pas à sa première production livresque, a procédé au lancement officiel de son livre, « la justice commerciale ». C’était ce mercredi matin à Cotonou, devant un parterre impressionnant d’acteurs du monde des affaires, judiciaire et autres.
La couleur légèrement assombrie de sa première de couverture contraste totalement avec la lumière que ses pages projettent sur les sujets ciblés par l’objet de cette production livresque. Beaucoup d’éclairage pour les acteurs instruits ou non du monde des affaires sur les rouages de la justice commerciale, sa structuration et son fonctionnement, de même que le mode de sa saisine. Tout y est abordé, depuis l’organisation, la saisine, la délibération et l’exécution des décisions touchant le monde des affaires. Et si le langage d’écriture est resté accessible à tous, la démarche elle, est restée professionnelle. Selon Raoul Placide HOUNGBEDJI, présentateur du livre, « Il s’est agi pour l’auteur, d’expliquer le fonctionnement de la justice commerciale et les voies par lesquelles les acteurs peuvent s’adresser à la justice. Le document est riche en recours fréquent et constant à la législation française, et au droit des affaires des pays membres de l’OHADA. Il confronte les solutions proposées par le Bénin et les autre pays, et décline cet intérêt de sortir les forces et faiblesses des choix et fait des recommandations, le droit comparé est une source importante de progresse ». Ce livre éclaire donc sur un domaine plus ou moins nouveau. Il est en deux parties, et aborde, présente et analyse la physionomie institutionnelle et le régime processuel et confronte les solutions proposées par le Bénin à celles des autres pays, notamment la France, au sujet du droit commercial. Il vient pour combler un vide. Selon Mr KPATOU, « beaucoup de différends sont nés à cause de l’ignorance du droit des affaires par les acteurs eux-mêmes. Ce qui aboutit à d’énormes préjudicies contre les entreprises qui finissent par s’écrouler et mourir. Tout homme d’affaires a besoin d’avoir ce livre et je ne regrette pas d’avoir pris part à cette cérémonie de lancement ». Et au directeur adjoint de cabinet du garde des sceaux, ministre de la justice, de convenir avec l’homme d’affaire, que ‘’cette publication est une opportunité autant pour les professionnels de la chose du droit commercial, mais aussi des intellectuels et autres. Il garantit la survie certaine des PME naissantes ». La démarche d’élaboration du livre mais aussi de traitement de la question de la justice commerciale témoignent de la qualité de son auteur, ont salué les participants à cette cérémonie. L’essayiste a pu réunir en cette occasion, les trois acteurs touchés par le contenu de ce bouquin : ceux du monde judiciaire, les hommes d’affaire et la grande masse des jeunes investis dans l’entrepreneuriat. Ceci reste un mérite à saluer mais que l’auteur a voulu partager avec des personnes sans qui à ses yeux, le livre n’aurait pas vu le jour. Mais la plus importe des choses selon Valentin KPAKO, c’est que ce livre soit vulgarisé, notamment dans les tribunaux de commerce récemment installés. « Nous espérons que les villes et territoires juridictionnelles qui n’ont pas encore vu construit leur tribunaux, pourront en disposer pour arrêter les dégâts qu’engendre la non maitrise des principes légaux et démarches concernant le monde du commerce». Cet ouvrage est annoncé pour révolutionner le monde des affaires, naguère handicapé par l’obscurantisme des acteurs qui leur a le plus souvent causé des torts. Des procès perdus pour peu, des difficultés avec l’Etat jamais porté au-devant d’un juge par peur ou méconnaissance, tout pour aider à l’accroissement et à la vie des entreprises de toute les tailles possibles. D’ailleurs, à la cérémonie de son lancement ce mercredi, l’exemplaire promotionnel de format A4 a été cédé à deux (02) millions de francs CFA au bout d’une vente à l’américaine, qui a été remportée par Me Placide HOUNGBEDJI qui l’a cédé bien volontiers et de façon galante, à madame Clotilde MEDEGAN.