Bénin/Politique : Boni Yayi et Nicéphore Soglo, invités à aller à l’école du feu président Mathieu Kérékou

Publié le lundi 14 janvier 2019 | L`événement Précis

© Autre presse par DR
Bénin : Nicéphore Soglo et Yayi Boni critiquent la gouvernance de Patrice Talon

Invité sur l’émission Zone Franche de la télévision Canal 3 Bénin, Mathieu Avlessi, expert en communication politique et membre du Bloc Républicain s’est prononcé sur l’actualité politique nationale notamment les sorties inopinées sur le terrain de l’ancien président Boni Yayi et les dérapages de l’ex-président Nicéphore Soglo. Sans détour, il a reconnu devant les caméras ce dimanche 13 janvier 2019, que ceux-ci manquent de sagesse. « Nous n’avons plus beaucoup d’anciens présidents en vie. Les quelques-uns que nous avons manquent un peu de sagesse », a déploré l’invité du jour à l’entame de son intervention. « Lorsqu’on a rien à dire on se tait». C’est par cette maxime qu’il va inviter les deux anciens présidents à plus de sagesse et au silence.

« Je concède à l’ancien président Boni Yayi son activisme. S’il s’ennui, et que ses sorties lui permettent de se défouler, tant mieux. C’est bon pour sa santé. Toutefois, quand on gère un pays pendant 10 ans, c’est qu’on a de l’expertise qu’on met au service de sa nation », a déclaré l’expert en communication politique.

Qu’est-ce que je dois faire pour accompagner l’actuel président de la République ? Selon Mathieu Avlessi, c’est justement la question que devrait se poser Boni Yayi.

Dans ma même logique, s’est-il exprimé sur les dérapages verbaux de Nicéphore Soglo qui à l’en croire n’a rien apporté à la mairie de Cotonou. Pire, à ses dires, son fils Lehady et lui ont longtemps vécu sur le dos du contribuable béninois. « Il a fallu qu’on leur coupe le robinet pour qu’on assiste à ce spectacle de mauvais goût», a ajouté l’expert en communication politique.

Aussi, il a jugé d’irresponsable la fuite de Lehady Soglo, ex-maire de Cotonou qui après une gestion hasardeuse a pris la tangente pour ne pas répondre de ses actes. « Les audits n’ont pas commencé et son fils disparait. Ce n’est pas responsable », a-t-il martelé.

Parlant des élections législatives qui s’approchent à grand pas, il a conseillé à l’opposition de taire leurs querelles intestinales et se mettre ensemble pour vraiment constituer une opposition constructive au service du développement.

Dios CHACHA

Commentaires

Dans le dossier