La région économique de Parakou de la Chambre de Commerce et d’industrie du Bénin (CCIB) sous la houlette de son président Arouna Salifou Kamilou, a organisé, le 15 Janvier 2019, à son siège régional de Parakou, une séance d’échanges entre les opérateurs économiques de la région, le Chef d’agence de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et le chargé des réformes dans le secteur anacarde. Partager avec les opérateurs économiques de Parakou, les réformes en cours dans le secteur de l’anacarde afin de recevoir les informations utiles pour engager avec sérénité les activités économiques dans le secteur cajou en 2019, d’une part et informer ces derniers de leurs obligations vis-à-vis de la CNSS, d’autre part. Tels sont les objectifs visés par le président de la région économique de Parakou de la CCIB, en décidant de la tenue d’une séance d’échanges entre les différents acteurs. Antoine Houngbédji, cadre technique de l’agence territoriale développement agricole Pôle 4, a axé sa communication sur la nécessité d’actions prioritaires dans la filière anacarde au Bénin, avec un accent particulier sur la nouvelle approche ou organisation qui entoure le commerce intérieur des noix, l’approvisionnement des usines, la logistique et le transport des noix et l’exportation des noix brutes. Le Chef d’agence CNSS Parakou, Clément Aeododassi a fait un exposé sur les obligations des opérateurs économiques vis à vis de la caisse nationale de sécurité sociale. Pour lui, il est important que les opérateurs économiques se libèrent desdites obligations pour une franche collaboration entre les deux structures. Les différentes questions des opérateurs économiques ont permis aux communicateurs, de donner de plus amples informations et explications pour une meilleure compréhension. Procédant à l’ouverture de la séance, Arouna Salifou Kamilou, président de la CCIB région économique de Parakou, a fait observer que ladite séance a été initiée pour répondre aux nombreuses préoccupations des opérateurs économiques de Parakou sur la filière cajou. Au nombre de celles-ci, il a rappelé : “les méthodes et moyens utilisés répondent-ils aux normes du commerce international ?, l’organisation actuelle du secteur, garantie-t-elle une pérennisation de l’activité ? Et quelles sont les capacités du Bénin à résister aux chocs externes vu que l’anacarde est un produit d’exportation ?” Il reste convaincu que la séance d’échanges avec les deux structures permettra aux opérateurs économiques de mieux appréhender les outils, démarches et actions appropriées afin que ces derniers puissent mieux jouer leurs rôles pour le rayonnement des activités économiques dans la région économique de Parakou de la CCIB.