Le préfet des départements de l'Ouémé et du plateau a, dans le cadre du conflit frontalier qui oppose la commune d'Akpro-Missérété à sa voisine de Dangbo, rencontré vendredi dernier les protagonistes au cours d'une séance de travail tenue à l'école primaire publique de Klogbomé.
La séance de travail qui a sanctionnée le passage du premier responsable de l'Ouémé et du plateau à permis en plus d'écouter les élus locaux et populations, de baisser sensiblement la vive tension qui a prévalu sur le site querellé depuis début octobre. Le préfet Moukaram Badarou en vrai diplomate a réussi l'impossible en apaisant la fureur des uns et des autres avant d'appeler au calme et à la culture de la paix de part et d'autre jusqu'à ce que solution soit trouvée à cette crise. Il a également appelé à l'esprit de responsabilité des maires Michel Bahoun et Clément Gnonlonfoun. Le préfet, au cours de la rencontre a promis de peser de tout son poids dans la recherche rapide et pacifique de solution à ce conflit domanial. De même, des instructions fermes ont été déjà données pour que les services compétents se penchent tous travaux cessant sur le dossier.
Faut-il le rappeler, à l'origine de la crise, une querelle domaniale née de l'érection d'une école primaire publique, celle de Klogbomé sur une parcelle dont se réclame propriétaires les deux communes. De puis le 3 octobre, date officielle retenue pour la rentrée des classes, cette école est restée barricadée. Les populations menacent de mort tout individu qui s'aventurerait sur les lieux. Ainsi, directeur, enseignants et apprenants se sont retrouvés en situation de vacances prolongées jusqu'à quand on ne sait.
Cosme Keke
