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Manque criard d’enseignants dans les écoles publiques : Le gouvernement ouvre enfin les yeux

Publié le vendredi 18 janvier 2019  |  Matin libre
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© 24 heures au Bénin par DR
Le Ministre Salimane lance la rentrée à Porto-Novo
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Le ministre des enseignements maternel et primaire a délivré une autorisation de souscription à l’Association des parents d’élèves de l’Ecole primaire publique de Klogbomè (Adjohoun) en vue de recruter des enseignants aux fins de pallier le manque de personnel. La note signée de Salimane Karimou fait le tour des réseaux sociaux. C’est un autre rétropédalage du gouvernement de la Rupture qui, sans tenir compte du besoin des établissements d’enseignements publics, avait décrété l’interdiction de toute souscription. Des voix s’étaient levées dans le temps pour expliquer en quoi lesdites souscriptions permettaient aux établissements de régler un certain nombre de problèmes comme par exemple le manque criard d’enseignants. Après que le gouvernement de Boni Yayi ait décrété la gratuité dans les écoles primaires publiques, des besoins spécifiques ont apparu obligeant les directeurs à recourir avec la bénédiction de l’Association des parents d’élèves à des souscriptions. Le retard dans les subventions octroyées aux écoles a accentué le phénomène. Dans les écoles primaires publiques où il y avait un manque criard d’enseignants, les souscriptions permettaient de recruter des vacataires. Ce qui permettait à ces écoles d’avoir au moins un enseignant par classe. Des autres besoins des écoles, celui du manque d’enseignants était le plus criard. Or, c’est l’Etat qui recrute. Mais depuis des années, les gouvernements successifs ont montré leur limite. Face à cette carence grave qui a d’énormes conséquences sur l’avenir des enfants, les Associations des parents d’élèves avaient pris leur responsabilité. Mais sans tenir compte de cela, le gouvernement de la rupture, voulant lutter contre le rançonnement, ce qui n’est pas mauvais, a interdit toute souscription. Or, il fallait aller au cas par cas, régler d’abord en amont les problèmes qui font que les directeurs d’établissement ont recours à ce mode de financement, répertorier les écoles où les cas sont les plus criards. Au lieu de cela, on a foncé. Aujourd’hui, face à la réalité de l’école béninoise le gouvernement n’a d’autre choix que de revenir sur sa décision. Même si c’est une autorisation accordée à une école précise, on sait maintenant que le cas peut être généralisé. Il suffit seulement que les écoles qui sont dans le besoin remplissent les formalités.



M.M
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