L’Institut national de la statistique et de l’analyse économique Insae était à la barre ce lundi 21 janvier 2019 dans la suite du procès ICC service. L’actuel directeur général de cet institut a exposé lors de la 21 ème journée d’audience la véracité des données collectés en 2010 par l’organe en ce qui concerne le recensement des spoliés.
« Il n’y a pas de rapport fait exclusivement sur la structure Icc-Service mais plutôt un travail global sur les structures illégales de fonds » a renseigné Laurent Hounsa. Selon le directeur de l’Insae, l’instut avait pour mission de recenser le nombre de déposants, ceux qui ont perçu des intérêts et ceux qui n’ont pas été désintéressé. Dans ses propos, le Directeur de l’Insae a notifié que les promoteurs de Icc-Service n’ont pas été interrogé et qu’il n’y a pas eu une étude comparative des données collectées sur le terrain avec celle disponible dans les registres des promoteurs de Icc-Services. Pour cette 21ème journée, il y a eu aussi confrontation entre Etienne Tihoundro, le directeur financier de Icc-Services et Guy Akplogan l’un des promoteurs. Une confrontation qui a révélé à la cour les contradictions entre les deux hommes. Guy Akplogan a souligné que Etienne Tihoundro a pris son indépendance vis-à-vis de la structure en ajoutant que sur les listes comptables de Icc-Service, le point des activités de l’agence de Dantokpa que dirigeait Etienne Tihoundro n’y figurait plus depuis le 1er Janvier 2009. Guy Akplogan a insisté sur la mauvaise gestion du Chef de l’Agence de Dantokpa qui aurait profité de la situation pour être propriétaire de plusieurs unités de production, à savoir une poissonnerie, une imprimerie avant l’éclatement de l’affaire. Des affirmations que le directeur financier a balayé d’un revers de la main en répondant « Qui veut noyer son chien l’accuse de rage ».