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Relogement des usagers pour la construction des marchés urbains et régionaux: « Nous ferons en sorte que les difficultés soient minimisées », dixit José Tonato

Publié le mardi 22 janvier 2019  |  La Nation
José
© aCotonou.com par Didier Assogba
José Didier Tonato, le Ministre du Cadre de Vie et du Développement Durable, lors de la célébration de la journée Mondiale de l`environnement au Bénin.
Cotonou, le 05 juin 2017. Le gouvernement Béninois et le programme des Nations Unies au Bénin ont célébré la journée mondiale de l`environnement à la plage de Fidjrossè.
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Le projet de construction des marchés urbains et régionaux, contenu dans le Programme d’actions du gouvernement, entre dans sa phase de réalisation. En prélude au démarrage des travaux, le ministre du Cadre de vie et du Développement durable, José Tonato, expose les dispositions prises pour que les usagers des marchés retenus aussi bien à Cotonou, Abomey-Calavi qu’ailleurs dans le septentrion soient bien relogés.

La Nation : En quoi consiste le projet de construction des marchés ?

L’objectif est que nous allons réaménager et rénover les marchés urbains et régionaux. Il y en a trente-cinq au total. Nous sommes dans un processus avec tous les usagers des marchés. Le chef de l’État les a reçus pour leur expliquer pourquoi il fallait entamer le processus de rénovation des marchés.
Je ne vais pas revenir sur les problèmes qui se posent dans nos différents marchés. Le projet de rénovation des marchés comporte trois volets. Il y a la rénovation des marchés urbains et la construction des marchés régionaux, la construction d’un mall pour abriter le commerce que nous appelons le commerce noble, cosmétique, bijoux, textile et la construction d’un marché de gros que nous appelons une plateforme agroalimentaire pour tout ce qui peut être commerce de gros.

Où en est le gouvernement dans ce projet de rénovation des marchés ?

L’étape où nous sommes aujourd’hui, c’est que nous avons fini les études et la passation des dix marchés de la phase 1. Les entreprises vont démarrer leurs travaux à la fin du premier trimestre de 2019. Parmi ces dix marchés, nous avons sept marchés urbains et trois marchés régionaux dont Ouègbo, Glazoué, Azovè et nous lançons en même temps l’appel d’offres de la phase 2 pour dix autres marchés dont huit urbains et deux régionaux. Donc, sur 2019 et 2020, nous allons réaliser vingt marchés sur les trente-cinq que nous avons prévus et à la fin de 2020, lorsque nous aurons fini avec les vingt marchés, nous lancerons la troisième phase. Nous entrons enfin dans la phase concrète. Les dispositions pratiques comme le relogement pour libérer la place pour les travaux sont prises. Vous avez compris que nous sommes obligés de subdiviser les travaux en phases, parce qu’il n’est pas possible dans Cotonou de trouver des sites de relogement pour déplacer vingt marchés à la fois. En procédant comme pour l’asphaltage où nous allons pas à pas, nous lançons dix maintenant et dans six mois, nous lancerons dix et en 2020, nous lancerons le reste.

Quelles sont les dispositions prises pour le relogement ?

Les femmes vont vivre normalement le relogement. L’engagement que le président a pris, c’est qu’on ne déplacera personne si là où il doit rester ou le nouveau marché qu’il doit rejoindre n’est pas terminé. Aujourd’hui, nous avons identifié tous les sites de relogement. Nous sommes en train de les aménager et je dois vous dire que le relogement va commencer bientôt. Si quelqu’un est à Gbégamey, il ira à côté au niveau du site de regroupement des déchets à deux cents mètres. Tout le marché va se déplacer pour que les usagers retrouvent leurs marchands au même lieu. Il y aura des désagréments, ne nous leurrons pas. Mais, c’est pour avoir de meilleures conditions plus tard. Nous avons des marchés où des infirmeries, des garderies, des salles polyvalentes et même des administrations ainsi que la sécurité sont prévues. Ce sont des marchés à deux niveaux comme des marchés de Treichville en Côte d’Ivoire. Autant de commodités qui nous permettent d’absorber le trop plein qu’il y aurait dans la ville. Après, il n’y aura plus de marchands sur nos trottoirs. Nous demandons la collaboration des usagers des marchés et la patience, nous allons faire en sorte que les difficultés soient minimisées.

Alexis Meton
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