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Déclaration du Vice-président du Conseil italien : Kèmi Séba interpelle la conscience des dirigeants africains

Publié le mercredi 23 janvier 2019  |  Matin libre
L’activiste
© Autre presse par Dr
L’activiste Kemi Seba
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L’Organisation non gouvernementale (Ong) ‘’Urgences panafricanistes’’ se félicite de la déclaration du Vice-président du Conseil italien Luigi Di Maio, à l’endroit de l’Union européenne (Ue) en général et de la France en particulier. Au cours d’une conférence de presse animée dans l’après-midi d’hier, mardi 22 janvier 2019, à l’hôtel du Lac de Cotonou, Kémi Seba, président de cette Ong a fait sienne cette déclaration et invite les dirigeants africains à abonder dans le même sens que ceux italiens.

«L’Ue devrait sanctionner la France et tous les pays qui comme la France appauvrissent l’Afrique et font partir ces personnes [les migrants, ndlr], parce que la place des africains est en Afrique pas au fond de la Méditerranée. Certains pays européens, la France en tête, n’ont jamais cessé de coloniser des dizaines de pays africains », a déclaré dimanche dernier Luigi Di Maio, lors de son déplacement dans les abruzzes. Pour Kèmi Séba, ces propos «vrais » et «justes» du chef politique du ‘’Mouvement 5 étoiles’’, qui ont crée une brouille entre la France et l’Italie, ne sont qu’un secret de polichinelle et viennent, à l’entendre, donner caution à la lutte que son organisation mène, contre la France-Afrique. « En septembre dernier, nous avions été invités à Rome et reçus à l’Assemblée nationale par des députés du mouvement et conseillers du Vice-président qui s’intéressaient profondément à notre combat, pour la souveraineté. Lors de notre discours, nous avions évoqué le fait qu’il est très facile d’attaquer ou de critiquer l’immigration africaine en Europe, sans jamais chercher à creuser les causes. En discutant avec eux, ils se sont rendu-compte qu’il était beaucoup plus important de s’attaquer à la racine du problème, la racine de l’immigration, plutôt que de la regarder comme le seul et unique problème. Donc, on leur a fourni des documents sur la France-Afrique et sur la question du Fcfa », a fait savoir le conférencier. Pour lui, cette déclaration de Luigi Di Maio qui a précéde la visite de son Ong en Italie, prouve le degré de crédibilité de son combat, contre l’esclavage moderne dont sont victimes la plupart des pays d’Afrique francophone. « Ce qu’a fait l’Italie, les pays africains en sont incapables. Ils devront dès lors profiter de ces frasques entre européens, pour s’affirmer et remettre en cause le diktat français. Ça ira en notre faveur »,pense le panafricaniste.
Janvier GBEDO (Stag)
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