Le mode de désignation des chefs d’établissement suscite des mécontentement dans le rang des enseignants du supérieur. Ils soupçonnent et mettent en garde le gouvernement contre un passage en force dans la désignation des chefs d’établissement.
Après avoir haussé le ton contre la suspension des élections des recteurs, vice-recteurs, doyens prononcées par le gouvernement du président Patrice Talon, les enseignants du supérieur reviennent à la charge en mettant en garde l’exécutif contre la remise en cause des acquis au niveau des universités nationales du Bénin. Le mode de nomination des chefs d’établissement fait actuellement l’objet de leur grief contre le gouvernement.
En effet, à la faveur d’une réunion qu’ils ont tenu ce Lundi 21 janvier 2019, l’intersyndical met le gouvernement en garde contre tout passage en force dans la nomination des chefs d’établissement. Les enseignants du supérieur reprochent au gouvernement de rester fermé à toute forme de dialogue, malgré les appels de pieds lancés en sa direction. Ils invitent donc la communauté universitaire à se mobiliser contre l’entêtement de l’exécutif à remettre en cause les acquis au niveau des universités nationales.
Soulignons que plusieurs initiatives seront prises les jours à venir, pour empêcher le gouvernement de remettre en cause les libertés universitaires et à le contraindre à venir à la table des discussions dans le cadre du processus de désignation des chefs d’établissement.