De la production à l’égrenage, rien ne se fait dans le coton sans l’Association interprofessionnelle du coton (AIC). Son président, Mathieu Adjovi, dont la très grande proximité avec Patrice Talon n’est un secret pour personne, ne cache pas sa fierté au regard du bilan des trois dernières campagnes cotonnières. Et il y a de quoi.
Il est l’homme clé d’une filière qui enchaîne les records. Mathieu Adjovi, 64 ans, préside l’Association interprofessionnelle du coton (AIC). Cette structure réunissant producteurs, égreneurs et distributeurs d’intrants a été remise sur les rails par Patrice Talon dans la foulée de son arrivée au pouvoir, en avril 2016, et gère de nouveau la filière. Intrants, prix d’achat aux producteurs, agrément de nouvelles lignes de production…
Entre les campagnes 2015-2016 et 2017-2018, la production de coton-graine du Bénin a presque doublé, la superficie emblavée est passée de moins de 307 000 ha à plus de 530 000 ha, et la filière, après avoir été secouée par une crise profonde pendant près de dix ans, est en passe de prendre le dessus sur sa voisine