(Le coaching efficace d’El Hadj Nassirou Bako-Arifari) Partie le 1er octobre 2013, la première vague (1er vol) des pèlerins béninois revient jeudi prochain, soit 2 jours avant la programmation prévue et annoncée auparavant.
Le Coordonateur national du Hadj, le ministre Nassirou BAKO ARIFARI s’est employé à mettre en œuvre les recommandations données par le Chef de l’Etat, Dr Boni YAYI, en se rendant lui-même sur place. Grande ferveur, intenses émotions, souvenirs inoubliables, quantités de prières en faveur du Bénin, telles sont les retombées que nos compatriotes ramènent dans leurs bagages à l’aéroport international de Cadjèhoun où ils sont attendus impatiemment par parents et amis. Au total, 8 vols sont programmés et s’échelonneront du 31 octobre au 06 novembre 2013.
« Pas d’incident majeur, j’ai noté une très bonne tenue des pèlerins béninois, et le comité technique a fait un travail admirable sur tous les sites du pèlerinage », se réjouit Dr Aziz ICHABI IMOROU, Directeur de l’Informatique au Ministère des Affaires étrangères, et membre du Comité technique Hadj, joint à Médine où se trouve actuellement les 2760 pèlerins béninois, désormais nantis de leurs titres d’El hadj et El Hadja.
A la vérité, l’organisation de cette année a connu une telle réussite parce que, très tôt, des précurseurs provenant notamment du Ministère des Affaires étrangères, des Finances et de l’Economie, et de la Présidence de la République ont été envoyés sur le terrain. Ces derniers ayant pris langue avec les autorités saoudiennes, se sont mis en rapport avec l’Ambassade du Bénin à Riyadh et le Consulat du Bénin à Djeddah, pour mieux s’organiser.
De leurs côtés, les voyagistes (communément appelés convoyeurs) ont aussi envoyé des précurseurs des mois auparavant pour réserver les logements des pèlerins. Quant à l’enregistrement des pèlerins, il a été totalement informatisé et géré grâce à un logiciel dénommé « Gestion Hadj ». Ce qui a induit la confection plus rationnelle des manifestes (listes) des différents vols. Enfin, la vente sur place à Cotonou des taxes saoudiennes (NDLR : les années antérieures, c’était la principale cause du maintien des pèlerins à l’aéroport de Djeddah.
Ceux-ci passaient la nuit à la belle étoile, dans des conditions éprouvantes, et n’étaient libérés qu’après que les services de l’aéroport avaient la preuve du paiement des taxes saoudiennes appelées « Tannazzoul »). Au total, tous les rites ont été accomplis cette année par les pèlerins béninois, dans la discipline, la ferveur, et le maintien de la bonne image du Bénin à l’extérieur. Pas de cas de maladies graves, pas de morts.
Le coaching efficace d’El Hadj Nassirou BAKO-ARIFARI
Depuis deux ans qu’il a été nommé Coordonateur national du Hadj par le Chef de l’Etat, Boni YAYI, le ministre des Affaires étrangères a réussi à associer toutes les parties prenantes impliquées dans l’organisation du pèlerinage musulman. Le comité de supervision constitué des ministres sectoriels (Finances, Transports, Santé, Intérieur, Relations avec les Institutions, Famille), ainsi que le Comité technique constitué de leurs représentants, de même que ceux du Conseil national des Convoyeurs du hadj (CONACO), puis de l’Union islamique du Bénin (UIB), ont participé à l’élaboration d’un cahier des charges signé par toutes les parties prenantes. Une feuille de route a été élaborée et validée.
Plusieurs réunions d’étape ont été tenues. Par ailleurs, un contrat de transport de 3 200 pèlerins a été signé entre les représentants d’Ethiopian Airline et l’Etat béninois, sous le contrôle technique de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC). La compagnie aérienne éthiopienne a perçu, comme le prévoit le contrat, au moins 75% des frais de ses prestations. Il a alors suffi au comité technique, organe opérationnel, de mettre en œuvre toutes les décisions prises. De sorte que tout s’est déroulé comme une feuille de musique. Enfin, le ministre BAKO-ARIFARI, s’est déplacé en personne pour aller sur les sites du pèlerinage. En bon manager, il a répercuté les recommandations du Chef de l’Etat, Boni YAYI.
La rigueur de l’organisation du hadj 2013 a fait des vagues
Une polémique inutile est en train d’être entretenue par les détracteurs au sujet de 150 pèlerins dont les passeports auraient été retenus par le Ministère des Affaires étrangères. Malheureusement. Ce qu’on oublie d’ajouter, c’est que ces potentiels pèlerins n’avaient pas payé (la traçabilité des paiements peut être vérifiée par toute personne intéressée au niveau de la banque partenaire ECOBANK).
Ce qui fait un manque à gagner à l’Etat puisque le 9ème vol est parti avec exactement 67 places vides d’une part. D’autre part, les responsables de ces potentiels pèlerins ne voulaient pas voyager à partir du Bénin, une entorse au cahier des charges. Difficile pour une structure sérieuse d’accepter que le cahier des charges, signé par 23 groupes de convoyages et fixant les règles validées de commun accord, soit appliqué selon les intérêts des uns et des autres. Hélas, les victimes innocentes que sont les candidats au Hadj doivent désormais réfléchir et être plus rigoureux dans le choix des groupes auxquels ils confient la réalisation de leur visite aux lieux saints de l’islam. De la Mecque où il se trouve en ce moment, le Secrétaire permanent du Comité technique Hadj, l’Ambassadeur Issiradjou GOMINA, s’indigne contre les accusations et l’attitude malhonnête de certains de ces convoyeurs.
Il estime que certains convoyeurs traînent les dossiers des pèlerins par devers eux et attendent les derniers jours pour commencer à courir. « Ils ne voulaient pas payer et tenaient à ce qu’on leur rende leurs passeports pour voyager par un autre pays, alors qu’ils ont obtenu les visas au Bénin », révèle le diplomate. L’accomplissement de l’acte religieux qu’est le 5ème pilier de l’islam commande la sincérité, la crainte de Dieu, et le respect des biens d’autrui de la part de toutes les parties impliquées dans l’organisation du Hadj. Au détriment du « tout profit » et de la gloutonnerie de certains de nos compatriotes, c’est un point d’honneur pour le Coordonateur national du Hadj, le ministre BAKO-ARIFARI.