HDA, “Le capitaine”, ne démord pas Comme ce fut le cas en 2014, où il croyait dur, que Patrice Talon prêtera serment le 06 avril 2016, en tant que Président de la République du Bénin, en mettant toutes ses forces dans la bataille, c’est ainsi qu’il croit fermement, depuis début 2017, qu’il sera élu député à l’issue des élections législatives de 2019.
Sur quoi peut compter avec autant de conviction, celui qu’il convient d’appeler désormais, le phénomène Adankpo?
Loin devant tous ses challengers de la dix-neuvième circonscription électorale, il présente quelques atouts imparables:
Jeunesse et loyauté
Parmi les sérieux candidats potentiels du Bloc Républicain, par rapport à ces deux critères, il n’y a pas photo. La fidélité, la loyauté, et la foi en la Rupture, chez lui est presqu’ une obsession. En somme c’est une passion.
La popularité
Au sein de la jeunesse, même à l’échelle du pays, Hermann Dimitri Adankpo est l’une des personnalités de sa génération les plus en vue. Présence quasi permanente sur la toile. Redoutable activiste pro Talon sur Facebook et Whatsapp. Même si le régime a baissé depuis quelque temps, à cause de sa nouvelle posture. Débateur hebdomadaire, je dirais ardent défenseur des idéaux de la Rupture sur la chaine de télévision canal 3 depuis deux ans.
A Porto-Novo, il est l’un des rarissimes interlocuteurs des CCC, CCA, CCQ, CCV. Sans fausse modestie, on peut sans risque de se tromper affirmer aujourd’hui qu’à Porto-Novo, parmi les politiciens de la génération montante, “il n’y a pas son deux. Avec son concept “C’est Nous le Peuple”, dont la mission première est de présenter le bilan du PAG aux populations, puis secundo, de prôner le renouvellement, et le rajeunissement du personnel politique béninois, il s’est donné plus de visibilité dans l’Ouémé, particulièrement à Porto-Novo.
Ancrage électoral
Pour avoir vécu trente années entre Adjarra et Porto-Novo, pour avoir vécu avec le bas peuple tout le temps, pour être le fils d’un infirmier diplômé d’État talentueux, débonnaire, sociable, un notable hyper populaire à Porto-Novo, particulièrement dans l’arrondissement le plus peuplé, le cinquième arrondissement, quartier Dowa, le quartier le plus peuplé de Porto-Novo, Siméon K. Adankpo, alias major. Pour être le fils de Virginie Agounloyé, une institutrice modeste et généreuse qui a aussi passé trente années de service entre Adjarra et Porto-Novo, et jouissant d’une notoriété sans écorchure, Hermann Dimitri Adankpo restera une plus-value consistante, sur la liste du Bloc Républicain dans la dix-neuvième circonscription électorale.
Faut-il rappeler sa collaboration étroite avec la communauté Adja et Nagot de l’Ouémé, deux communautés dont le poids électoral s’évalue à plusieurs dizaines de milliers de voix, mine de rien.
Un jeune politicien qui fait attention à de pareils paramètres peut se révéler comme un mastodonte. Il faut compter avec lui.
Même au sein de la collectivité Houngbédji d’Adjarra, et Agaounga de Porto-Novo, pour avoir obtenu de l’union entre lui et la petite fille de Cécile Houngbédji, sa fille aînée, il a son mot à dire de ce côté-là.
Auprès de Benoît Bénet Adėogoun, le Président mondial de l’église du christianisme céleste son oncle maternel, il bénéficie d’une attention particulière, et d’une estime sans pareille, à cause de son courage et de sa ténacité légendaires.
Ça pèsera lourd dans la balance.
Les faiblesses d’une candidature
Il se débat depuis bientôt deux ans. Il s’échine et se sacrifie pour la Rupture sans discontinuer. Sans poste politique, ni argent. En un mot, il se débrouille. Aussi, son jeune âge, et ses ambitions lui créent des rancœurs au sein de la vieille classe politique.
Dans tous les cas, au bout du rouleau, quoiqu’il arrive, il est définitivement clair, qu’il est impossible aujourd’hui, de parler d’élections législatives dans la dix-neuvième circonscription électorale sans tenir compte de cette bête politique.