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Relations nippo-béninoises:Les preuves de la vitalité de la coopération

Publié le mardi 29 janvier 2019  |  Le Matinal
L’Ambassadeur
© aCotonou.com par DR
L’Ambassadeur du Japon près le Bénin Kiyofumi Konishi, au milieu des dirigeants et écoliers de l’Epp Kpakré-Yawa
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Le Bénin tire grand profit de la coopération avec le Japon. C’est du moins le constat fait par les hommes des médias le vendredi 25 janvier 2019 lors de la visite de presse organisée à leur intention par l’Ambassade du Japon au Bénin.

Les relations d’amitié entre le peuple nippon et celui béninois ne cessent de laisser des traces. Le tour de presse au titre de l’année 2019 organisée par l’Ambassade du Japon au Bénin vendredi dernier a édifié les hommes des médias sur le lourd investissement que bénéficie le pays de Patrice Talon. La première étape de cette visite de terrain a été le Ceg 2 Glo-Djigbé. Là-bas, le Japon a construit huit (08) salles de classes équipées de tables-bancs et un bloc de latrines pour un coût global de plus de 92 millions de francs Cfa. Cela, dans le cadre de l’Aide sous forme de dons aux microprojets locaux contribuant à la sécurité humaine (Apl). Au comble de la joie, le maître des lieux a dit toute sa reconnaissance au peuple nippon. Selon Sébastien Amoussou, grâce à cet investissement, le Ceg 2 Glo-Djigbé est en passe de devenir centre de composition pour le Bepc. « C’est l’occasion de dire merci au peuple japonais qui nous est venu en aide », a-t-il déclaré promettant, au passage, un bon usage de l’infrastructure par les apprenants. Après ce collège du département de l’Atlantique, cap a été mis sur Tangbo-Djèvié où officie l’infirmière japonaise Marumi Watanabe dans un centre de santé de la place. Cette volontaire qui a déjà fait ses preuves dans son pays pendant sept ans est au Bénin pour un mandat de deux ans. Depuis son arrivée au Bénin, elle mène trois activités majeures. Primo, il s’agit de la vulgarisation de 5S (séparer, systématiser, standardiser, salubrité et se discipliner) qui a pour objet d’améliorer la qualité des services sanitaires. Secundo, elle a fait des enquêtes sur les problèmes de la santé et la conscience médicale des habitants de ce quartier. Au cours de ses séances, Marumi Watanabe a donné des conseils aux populations qui n’ont pas assez de moyens et qui dépendent des plantes ou herbes médicales sauvages. Enfin, elle s’est investit dans la nutrition après avoir fait le constat selon lequel il y a beaucoup d’enfants malnutris à cause du manque de vitamine, de minéraux et de protéine dans leur alimentation. La solution qu’elle leur a apportée est la poudre de Moringa fabriquée par un volontaire de la Jica.

Un hôpital moderne à Allada

La troisième étape de ce périple a été l’hôpital de zone d’Allada. A leur arrivée, les hommes des médias ont été éblouis par la qualité et l’architecture de l’infrastructure érigée avec l’aide financière non remboursable du Japon dont le montant s’élève à 10 milliards de francs Cfa. Modernisme et confort assurent qu’il s’agit d’un centre qui n’a rien à envier au Cnhu Hubert Koutoukou Maga. Compartiment par compartiment, les visiteurs du jour ont passé en revue ce magnifique chef d’œuvre architectural. Selon le directeur par intérim, depuis son ouverture le 24 août 2018 par le ministre Benjamin Hounkpatin et Barnabé Dassigli, l’hôpital enregistre un taux de fréquentation remarquable et renforce le système sanitaire des trois communes concernées : Allada, Toffo et Zè. Sa particularité est qu’avec zéro franc, on peut se faire soigner à l’hôpital de zone d’Allada grâce à un système de prestation remboursable après guérison. « Nous remercions le gouvernement du Japon qui a aidé son homologue du Bénin à disposer de cette infrastructure de haut standing », a déclaré Sagbo Sourou. Toutefois, des difficultés subsistent. Elles concernent surtout l’insuffisance de salles d’hospitalisation, l’absence d’une autonomie de soins pour le service de pédiatrie et surtout l’absence d’une ambulance pour les références. La dernière étape de cette tournée a été l’Ecole d’apprentissage de la langue japonaise : Kakeshi Nihongo Gakkou à Cotonou. Il faut rappeler qu’une présentation des activités que mènent la Jica au Bénin a été faite aux professionnels des médias au cours d’un déjeuner avec l’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon au Bénin, Kiyofumi Konishi.

Joël Samson Bossou
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