Le contrôle de l’action gouvernementale est l’une des missions constitutionnelles confiées à la représentation nationale. Mais force est de constater que l’assemblée nationale est très souvent défaillante dans l’accomplissement de cette mission. Interpellé sur la question ce dimanche dans l’émission 90 minutes pour convaincre, l’He Orden Alladatin a mis l’accent sur les faiblesses du mécanisme de contrôle parlementaire de l’action gouvernementale.
L’élu du parti Alternative Citoyenne, l’honorable Orden Alladatin a été l’invité de l’émission sociopolitique « 90 minutes pour convaincre » de ce Dimanche 27 Janvier 2019. Plusieurs questions brûlantes de l’actualité ont été abordées au cours de l’émission dont la question relative au contrôle parlementaire de l’action gouvernementale. Si pour le secrétaire général du parti « Alternative Citoyenne », le contrôle de l’action gouvernementale est une bonne trouvaille pour le constituant d’amener l’exécutif à une saine gestion des finances publiques, il déplore néanmoins que ce mécanisme de contrôle devienne « un gadget » aux mains de l’opposition qui en fait un fonds de commerce.
Pour le député membre de la mouvance parlementaire, le mécanisme en lui-même présente des failles qui ne permettent pas réellement aux parlementaires de parvenir à un contrôle rigoureux de l’action gouvernementale. La composition même de la commission de contrôle de l’action parlementaire pose déjà un problème, indique l’honorable Orden Alladatin. A le croire, la commission est souvent constituée de députés qui n’ont parfois pas des compétences pour enquêter. Conséquence : des ressources sont allouées à des commissions qui au final présentent des rapports mitigées, l’expression même que les membres de la commission n’ont pas été à la hauteur de la mission à eux confiée.
Soulignons que tout au long de la mandature en cours, les députés de l’opposition ont toujours reprochés au président de l’assemblée nationale de ne pas accorder d’intérêt au contrôle de l’action gouvernementale qui pourtant est l’une de leurs missions constitutionnelles. Ils lui ont notamment reproché le fait qu’il ne programme pas les questions d’actualités adressées au gouvernement.