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Procès Icc-services : L’audience renvoyée au 31 janvier prochain

Publié le mercredi 30 janvier 2019  |  Le Matinal
Gilbert
© Autre presse par DR
Gilbert Ulrich Togbonon, le procureur spécial à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet)
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Les débats ont repris le mardi 29 janvier 2019, 27e jour du procès Icc-services, à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Prévus pour démarrer avec les plaidoiries, ils ont été plutôt marqués à l’ouverture de l’audience par la requête des avocats de la partie civile de faire comparaitre certaines personnes physiques et morales dont l’Etat béninois. Une requête qui a reçu l’avis favorable du procureur de la Cour, Cyriaque Edouard Dossa qui a renvoyé le procès au jeudi prochain.

Justin Gbènamèto, président de la Commission autonome d’enquête judiciaire, Seth Djidjoho Akplogan, régisseur central du ministère de l’économie et des finances, Evel Gomez, assistant de Sévérine Lawson soupçonné d’avoir effectué des décaissements de sommes importantes et Mariette Hinnoukpo, secrétaire démissionnaire de Emile Tégbénou, sont les personnes physiques ciblées par les avocats de la partie civile à comparaître devant la Cour le jeudi 31 janvier 2019. En ce qui concerne les personnes morales, il y a la Société Générale Benin Sa, Nsia Bank (Ex Diamond Bank), Uba Benin, la Banque of Africa (Boa), la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) et l’Etat Béninois. Les avocats des victimes de Icc-services, estiment qu’on ne saurait clore les débats sans pour autant écouter ces personnes physiques et morales. Prenant acte de la requête, le procureur spécial, Gilbert Ulrich Togbonon l’a soumise à la Cour. Par rapport à la question, Me Olga Anassidé, Me Spéro Quenum, Me Gnonhoué, tous avocat de l’Etat, de même que Hervé Gbaguidi de la défense ont apporté la contradiction à la requête de leurs confrères de la partie civile. Dans un camp comme dans l’autre, beaucoup d’arguments ont été apportés lors des débats pour soutenir l’une ou l’autre des positions. Pour la partie civile, le flou subsiste toujours quant à la déposition des banques. « Au regard des droits de la défense, la vérité doit jaillir », a martelé Me Kassa. Au terme des débats, il y a eu une suspension de plus d’une heure pour permettre à la Cour de statuer sur la requête des avocats des victimes. Après cette suspension, la Cour a accédé à cette requête. L’audience a été suspendue et devra reprendre le jeudi 31 janvier 2019.

Léonce Adjévi
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