Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Faits Divers
Article
Faits Divers

Procès de campagne précoce:Les partis de la majorité sont dans la légalité

Publié le mercredi 30 janvier 2019  |  Le Matinal
Le
© aCotonou.com par DR
Le code électoral
Comment


Les deux grands partis de la majorité présidentielle organisent depuis un moment, des descentes d’information et d’explication dans plusieurs localités du pays. L’exercice est loin d’être une campagne électorale.

Les acteurs politiques, tous bords confondus savent assez concrètement ce qu’on peut entendre par campagne électorale. La définition est connue de tous, sauf certains malhonnêtes qui continuent de dire que les nouveaux partis politiques de la majorité sont en campagne. Il faut d’entrée, baliser le terrain en affirmant que depuis le vote de la loi portant charte des partis politiques, le paysage politique a été reconfiguré avec la création de deux grands partis au sein de la majorité au pouvoir. Ces nouveaux partis dénommés Union progressiste et bloc républicain sont nés, il y a quelques mois et se font connaître du public. A ce niveau, il est utile de faire une nuance de taille. En effet, le contexte politique actuel est caractérisé par deux catégories de partis politiques. D’un côté, les partis de l’opposition qui ont gardé leurs attributs originels et, de l’autre, les deux grands nouveaux partis de la majorité présidentielle fruit de la fusion en respect à la loi portant charte des partis politiques. Dans un contexte pareil, il est aisé de noter que les partis de l’opposition n’ont pas besoin de se faire connaître, puisqu’ils ont, dans leur grande majorité, renoncé à la fusion et ont gardé leurs attributs originels. Les deux grands partis de la mouvance que sont l’Union progressiste et le Bloc républicain viennent, en revanche, de naître et il est logique qu’ils se fassent connaître de leurs militants. En effet, avant la fusion des partis, les militants travaillaient respectivement au sein de ces entités respectives. Avec la nouvelle donne, il est logique qu’ils soient informés du fonctionnement général des nouveaux partis au sein desquels ils doivent militer. C’est tout l’intérêt des séances de vulgarisation des textes des nouveaux partis nés. Mieux, ces actions de large vulgarisation s’inscrivent dans le projet de sensibilisation prévue par les textes fondateurs des partis respectifs. Il n’y a donc pas vraiment matière à se lancer dans une polémique fade. Tout ce bruit de campagne précoce prouve que l’opposition n’a vraiment plus d’argument. Parlant même de campagne précoce, les premiers à la démontrer ce sont les opposants avec en tête l’ancien Chef de l’Etat, Yayi Boni. Depuis quelques semaines, l’homme parcourt villes et campagnes et organise des meetings en violation des lois de la République. Jusque-là, personne ne trouve à dire sur ces descentes illégales de l’ancien homme fort du Bénin. L’homme le fait en toute impunité, mais prend la peine de dire partout que les partis de la majorité sont en campagne précoce. C’est l’histoire du voleur qui crie au voleur. L’ancien Chef de l’Etat organise le trouble et encourage d’autres partis de l’opposition à se lancer dans l’activisme politique à toute épreuve. Cette façon de fonctionner déséquilibre le jeu électoral et porte atteinte aux chances des partis en présence. Les partis de l’opposition le savent parfaitement, mais provoquent le pouvoir en se lançant dans des actes qui violent les textes de la République.

Qui pouvait le faire en son temps ?

Ces actes des ténors de l’opposition nous renvoient à plusieurs années en arrière sous le régime de Yayi Boni. Sous le tout puissant président Yayi, quelle force de l’opposition pouvait battre campagne aussi ouvertement sans craindre d’être rudoyée par un contingent de forces de sécurité ? Sous Yayi Boni, les simples réunions des partis de l’opposition sont empêchées. C’était la terreur dans le rang des leaders de l’opposition. A ce niveau, il est intéressant de saluer le sens démocratique et le souci de la paix du Président de la République. En dépit de la pagaille orchestrée par des acteurs de l’opposition, aucun contingent n’est envoyé pour empêcher un acteur politique de réunir des gens, même si ce qu’ils font est illégal. Il s’agit d’une action noble qu’il faut saluer. Cependant, il est nécessaire de mettre en garde ces acteurs contre cette dérive.

AT
Commentaires