Hinnouho Mohamed, alias Atao, député et vendeur de médicaments pharmaceutiques, arrêté depuis plusieurs mois, a été libéré hier selon les recoupements d’informations.
Au finish, on a appris qu’il est parti en occident pour raison de santé, et qu’il ne serait pas libéré.
On veut y croire, mais c’est difficile. On a encore en mémoire l’histoire de l’évacuation sanitaire de Séfou Fagbohoun. Le pays attend toujours son retour en prison. C’est vrai qu’entre temps, les procédures ne se sont pas arrêtées, mais toujours est- il qu’il est libre de tous ses mouvements depuis cette période-là.
Les rumeurs avaient toujours dit qu’il sera libéré bientôt. Sur la base des négociations politiques ou même politiciennes. D’autres mauvaises langues sont allées jusqu’à penser que pour les prochaines législatives de 2019 à Akpakpa, quinzième circonscription électorale, à la mouvance présidentielle, sa présence suffit largement pour inverser et consolider la tendance.
Un pouvoir comme celui -ci, avec ses difficultés actuelles peut bel et bien être capable de tenter quelque chose de ce côté-là.
Atao Hinnouho en liberté, alors qu’il s’est déjà aligné sur le Bloc Républicain depuis la prison, et lui a loué tous ses sièges de campagne gratuitement, dans tout le pays, est capable de tout bouleverser dans cette zone, surtout Tanto, Agbodjedo, Akpakpa dodomè, Kpakpan, Hlacomey, et autres…Avotrou. Ces banlieues très peuplées restent sa chasse gardée, et son terrain de prédilection. Il y règne en maître, malgré tout.
Surtout, il ne faut que lui pour déstabiliser le Prd que le pouvoir veut voir mourir définitivement.
Les non-dits de la bizarre libération de Atao sont nombreux.
Maintenant, s’il est gravement malade effectivement, le pouvoir de la Rupture doit prier beaucoup, car si quelque chose lui arrive ces dernières semaines, les gens diront voilà: «Ils ont fini par le tuer».