Juste en quelques clics, les Béninois ont désormais la possibilité de se plaindre en ligne, de faire des dénonciations ou de disposer des informations précieuses sur la Police Républicaine. Il suffit juste d’une connexion pour accéder au www.dgpr.bj et le tout est joué. Cette plateforme a été lancée hier par le Directeur Général de la Police Républicaine, Nazaire Hounnonkpè. « Ce site web permettra non seulement d’avoir accès aux informations précieuses sur la Police Républicaine mais également d’échanger des informations utiles à tout ce qui a trait à la sécurité dans le pays. La particularité ici est qu’à partir de ce site on peut recueillir les déclarations de plaintes, des dénonciations aussi bien sur les criminels, que sur les fonctionnaires de la Police Républicaine. Depuis votre chambre, si vous avez des préoccupations, si vous êtes victime d’une infraction, dès que vous avez la connexion, vous pouvez déjà envoyer la plainte. Elle sera étudiée et, l’unité à laquelle elle est déclassée, vous sera notifiée à travers votre adresse mail », a souligné le Dgpr Hounnonkpè.
L’enjeu selon le patron des flics est de réduire les tracasseries aux populations et de permettre à ce qu’elles puissent contribuer aussi à l’amélioration des prestations de la Police Républicaine. « Nous sommes là pour vous servir et ensemble on sera forts pour mener le combat contre l’insécurité », a-t-il précisé. Sur le www.dgpr.bj, présenté aux hommes des médias, l’actualité sécurité s’y trouve en continue.
« Le ministère de l’intérieur n’a encore lancé aucun concours »
Victime des fake news, les populations peuvent se référer au site web pour s’assurer de l’authenticité de certaines annonces sécuritaires. L’occasion a été d’ailleurs saisie par le Dgpr pour démentir le supposé recrutement à la Police Républicaine. « Le ministère de l’intérieur n’a encore lancé aucun concours. Pour toute information, il suffit d’aller consulter et vérifier sur le site si un concours est lancé ou pas. Tout ce qui circule sur les réseaux sociaux est une intoxication. Une enquête est d’ailleurs ouverte et les auteurs seront retrouvés. Ce qui est grave, conformément aux dispositions du code du numérique ceux qui ont fait ces partages d’informations risquent également d’être interpellés dans le cadre de l’enquête », a clarifié Nazaire Hounnonkpè. Par ailleurs, la Police Républicaine reste ferme au sujet du respect des couloirs de circulation. La répression ne tardera pas à être mise en œuvre. « Si le couloir de droite est libre, on ne doit pas se retrouver à gauche. Vous devez vous rabattre à droite. La règle n’est pas de rouler à gauche. Par rapport aux tricycles, là où il y a le trafic local, ils sont obligés de l’emprunter. Là où il n’y en a pas, ils doivent serrer sérieusement la droite pour permettre aux automobilistes de rouler dans le même couloir », a-t-il averti.