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Législatives 2019: Gustave Sonon appelle à la signature d’un «pacte de non-agression entre républicains et progressistes »

Publié le mardi 5 fevrier 2019  |  L`événement Précis
Gustave
© aCotonou.com par Didier Assogba
Gustave Sonon, Ex-ministre d’Etat chargé du Transport et des Travaux Publics, Personnalité membre de la Coalition FCBE
Les 100 premiers jours du Président Patrice Talon au pouvoir.Causerie débat initié par la fondation Friedrich Ebert. Cotonou, le 13 juillet 2016. Soirée politique sur les 100 premiers jours du Président Patrice Talon au pouvoir
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Ancien ministre de Boni Yayi, député élu sur la liste des Forces cauris pour un Bénin émergent en 2015, Gustave Sonon est aujourd’hui membre fondateur du parti Bloc républicain, l’un des grands ensembles soutenant les actions du président Patrice Talon. Invité ce dimanche de l’émission hebdomadaire ‘’Ma part de vérité’’ de Golfe Tv, il a expliqué les raisons de son revirement politique, fait part des avantages de la réforme du système partisan et des réalités de positionnement dans la 24ème circonscription électorale a laquelle il appartient. ll a aussi appelé à la signature d’un pacte de non-agression entre républicains et progressistes» lors des prochaines législatives.

« De la refondation à la rupture, les secrets d’un revirement », est le thème autour duquel s’est portée l’intervention de Gustave Dépo Sonon. Connu pour son franc-parler et ses analyses objectives, il a précisé que son appartenance au Bloc républicain « n’est pas un acte de trahison » contre Boni Yayi son ancien mentor. Promu ministre en 2014, Gustave Sonon a été élu député en 2015 mais n’a pas siégé au parlement, contrairement à certains de ses collègues ministres. « Je trouvais déjà très gauche cette alliance Fcbe, Rb-Prd de dernière heure soutenant Lionel Zinsou » a-t-il relevé. Il ajoute, le concernant qu’ « on ne suit pas un homme ; on suit une idéologie et un système. C’est ce que nous faisons », avant de préciser : « je n’ai pas trahi Dr Boni Yayi puisqu’au lendemain des élections présidentielles de 2016, nous nous sommes vu et je lui ai donné les raisons pour lesquelles je ne pouvais pas le suivre ». A propose de son long silence après 2016, il a expliqué qu’il fallait donner le temps au régime du nouveau départ de s’affirmer. « Au constat, tout n’est pas rose mais beaucoup d’efforts ont été faits », apprécie-t-il avant de saluer les efforts du régime en place dans le secteur énergétique, l’accès à l’eau, les infrastructures, et surtout la réforme du système partisan.

De la situation dans la 24ème circonscription

« Les gens n’acceptent pas ce renouvellement », se désole-t-il abordant la situation de la 24ème circonscription. Natif de la commune de Za-Kpota, Gustave Sonon dit avoir le soutien des populations avec 16 conseillers sur 19 dans le conseil communal de Za-kpota, et des sages. Pour lui, « il n’y aura pas de combat de gladiateurs dans la 24ème. On maitrise la force de chacun sur le terrain. La seule chose que nous voulons éviter, c’est les petites querelles de positionnement et nous croyons que le chef de l’Etat saura faire le coaching nécessaire pour que ça ne joue pas contre nous ». Toutefois, Gustave Sonon propose un pacte de non-agression entre républicains et progressistes. « Il faut que chacun travaille à faire la promotion de sa liste, de son parti, sans jeter l’opprobre sur l’autre », a-t-il souhaité. « Il est important de signer ce pacte de non-agression, car nous sommes tous Béninois, et des frères en plus. Les populations doivent savoir qu’après les élections nous resterons frères et, par conséquent, éviter de nous combattre comme des animaux », a-t-il insisté.

Yannick SOMALON
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