Reçu par le chef de l’Etat, avec le président de la Commission de l’Uemoa qu’il a introduit au cabinet présidentiel, le ministre de l’Economie et des Finances, Romuald Wadagni, se prononce sur les résultats de l’évaluation opérée par la commission de l’Uemoa, et qui confortent les choix politiques faits sous sa férule et le leadership du président Patrice Talon. Lire in extenso sa déclaration.
« C’est un encouragement à continuer. C’est la deuxième revue du genre depuis l’arrivée au pouvoir du président Patrice Talon. En 2017, à l’issue de la première revue, les instructions du chef de l’Etat étaient très claires quand bien même les résultats à l’époque, compte tenu du contexte, étaient encourageants. Il a insisté pour que des efforts soient faits afin que la prochaine revue, celle qu’on vient d’achever, marque un vrai succès. Nous sommes très heureux de voir que, non seulement les instructions du chef de l’Etat ont été respectées, mais nous avons aussi carrément établi un record au sein de l’Uemoa. Le président de la Commission a donné les chiffres et a démontré que sur plusieurs chantiers, nous avons battu des records jamais réalisés par les pays dans la région sur une période d’un an.
La deuxième chose que je retiens et qui nous encourage à continuer, c’est que ces différentes réformes ont contribué à la production de richesse. Elles ont contribué à une meilleure intégration économique de nos pays, mais également à la production de richesse comme on le voit dans les différents taux de croissance que nous affichons. 2 % en 2015 et 7,6 %
attendu pour 2019 que la Commission vient de confirmer. Quand vous avez des réformes qui marchent, qui sont reconnues, qui ont des effets directs sur l’amélioration des conditions de vie des populations, vous ne pouvez qu’être satisfait.
Je voudrais aussi dire qu’une partie des travaux de la Commission a consisté à regarder également l’état de mise en œuvre des programmes et projets, des chantiers concrets sur lesquels la Commission met de l’argent pour appuyer le Bénin. Là encore, le président de la Commission a indiqué au président de la République que nos performances sont
au-dessus de ce qu’on note dans la région en termes de pourcentage d’avancement des projets. Ça veut dire concrètement que ce sont des sujets qui concernent le cadre de vie, l’énergie, l’agriculture, sur lesquels nous faisons des progrès mieux que les pays de la sous-région pour changer les conditions de vie de nos populations, offrir à chacun des conditions pour créer plus de valeurs, plus d’épanouissement.
C’est dur de faire les réformes, mais quand vous les faites et que vous avez la reconnaissance de vos pairs, la reconnaissance indépendante de la Commission, vous voyez que ces réformes changent concrètement des choses et surtout qu’il s’agit de réformes structurelles. Ce sont des pas pour l’avenir. Il ne s’agit pas de petites mesures qu’on fait une année et qui disparaissent, il s’agit de réformes profondes, structurelles qui, durablement, vont changer notre manière d’opérer et vont permettre d’accélérer, et l’intégration économique, et la production de richesse dans nos pays.
On se donne rendez-vous dans un an pour encore battre des records en matière de transposition des décisions, directives et règlements, célérité pour exécuter les différents projets et programmes, convergence et réformes sur le cadre macro-économique. Nous allons prendre le pari d’établir des records l’année prochaine. »