Le directeur général des Infrastructures, Jacques Ayadji, a procédé hier, mardi 5 février, à la remise du site pour les travaux de construction du giratoire de Tchaourou à Sogea Satom. Aussitôt les emprises libérées, les travaux démarreront sans délai sous le contrôle et la surveillance du bureau Dépôt IC Horse.
En attendant la reprise des travaux de la route Bétérou-Tchaourou-Frontière du Nigeria, le gouvernement a remis hier, mardi 5 février, à l’entreprise Sogea Satom, le site sur lequel il sera procédé à la construction du giratoire de Tchaourou. L’ouvrage attendu fait un total de 1,7 km sur l’axe, avec des amorces au niveau de la Route inter-Etats N°2 qui va de Tchaourou à Parakou. L’objectif est qu’il n’y ait pas de confusions avec la poursuite des travaux de ladite route.
Selon le directeur général des Infrastructures, Jacques Ayadji, il s’agit de gagner du temps. De même, l’économie qui sera réalisée sur les ressources de la Banque islamique du développement (Bid) servira à d’autres travaux comme des pistes connexes et des infrastructures sociocommunautaires au niveau de Tchaourou et ses environs.
« Pour démarrer tout de suite les travaux du giratoire de Tchaourou avec la section des deux fois deux voies qu’il y a sur la route Bétérou-Tchaourou-Frontière du Nigeria, les ressources sont disponibles au niveau du budget national », a indiqué le directeur général. L’obstacle auquel nous pouvons être confrontés aujourd’hui, a-t-il précisé, c’est la libération des emprises concernées. Aussi, invitera-t-il le maire de la commune, Sounon Bio Bouko, à jouer sa partition pour que, dans un bref délai, les espaces soient effectivement dégagés afin que les travaux puissent démarrer. Un engagement que, sans se faire prier, ce dernier a pris devant ses populations.
Selon le maire, le gouvernement a vu juste, en démarrant les travaux de la route Bétérou-Tchaourou-Frontière du Nigeria par les ouvrages dont la réalisation prendra assez de temps. Il a souhaité que le cabinet aide très tôt son administration à procéder au marquage des bâtiments et autres boutiques appelés à disparaître. « Nous allons faire la sensibilisation, mais il faut que les populations sachent qui sont les personnes qui vont déguerpir», a fait observer Sounon Bio Bouko. Il demande au gouvernement de voir dans la mesure du possible, comment est-ce que les éventuels sinistrés pourront être dédommagés. L’assurance que ces derniers seront dédommagés lui a été donnée par Jacques Ayadji. « Le gouvernement n’a pas le choix. Nous allons faire les estimations et puis, le dédommagement suivra », a-t-il insisté. Il a ensuite exhorté les sinistrés à ne pas attendre nécessairement d’entrer en possession de ce qui leur est dû, avant de chercher à libérer les lieux.
En ce qui concerne l’opération de marquage, elle commence ce jour, mercredi 6 février, et se déroulera pendant une semaine, sous la supervision du directeur départemental des Infrastructures et des Transports du Borgou, Wilfried Gbédji. Déjà, le matériel et les engins ont commencé par être convoyés sur le site par l’entreprise Sogea Satom dont le chef projet, Tony Charpentier, a remercié le gouvernement pour sa confiance. « Notre engagement sera total pour le démarrage et l’accomplissement de ce projet », a-t-il fait observer. La même détermination a été réitérée par la mission de contrôle.
Il y a quelque temps, ce sont les travaux d’aménagement et de bitumage de la route Bétérou-Tchaourou-frontière du Nigeria qui avaient connu une suspension. C’était pour pouvoir entrer en négociation avec la Banque islamique du développement (Bid) par rapport aux nouvelles contingences qui sont apparues. « La procédure de recrutement de l’entreprise au niveau de la Bid a démarré. En avril 2019, il y aura une nouvelle entreprise pour s’occuper de la route », a assuré Jacques Ayadji.