Venus pour connaître davantage la Chine, les journalistes béninois ne se sont également pas empêchés de vendre leur pays, à travers son art culinaire. Troquant leurs plumes et micros contre les tabliers des cordons bleus, dimanche 27 octobre dernier dans l’après-midi, Hyacinthe Ange Koudhorot et Zakiatou Latoundji ont offert leurs services, pour qu’il y ait la pâte rouge au poulet au dîner.
Les Chinois sont également bien cotés en matière d’art culinaire. En témoigne la variété des mets qui sont proposés au cours des buffets organisés à l’occasion de certaines de leurs cérémonies. Toutefois, les Béninois n’ont rien à envier aux Chinois sur ce plan avec la démonstration de force à laquelle, Hyacinthe Koudhorot et Zakiatou Latoundji se sont livrées, dimanche 27 octobre dernier à Beijing en Chine.
Avec les ingrédients comme la farine de blé, l’huile, quelques condiments et autres épices mis à leur disposition par le maître cuistot, elles ont réussi à la satisfaction de tous, à tirer leur épingle du jeu.
Non seulement, leurs collègues journalistes béninois qui avaient la nostalgie du pays se sont bien gavés de ce plat «d’amiwo» ou de pâte rouge, mais ils ont également eu droit à un autre met, du riz au gras à la béninoise avec la viande de poulet ou du poisson au choix.
Avant de passer à table, certains parmi eux ont même tenu d’abord à prendre le «de chez nous» qu’il y avait encore comme fond dans l’une des rares bouteilles qui, malgré le contrôle au scanner de l’aéroport international Bernardin Cardinal Gantin de Cadjèhoun à Cotonou, ont réussi à atteindre Beijing.
François et Antonio, les deux encadreurs chinois de la délégation, ont beaucoup apprécié ces plats béninois.
Ceci, au point de demander que celui du riz au gras soit désormais proposé au buffet. Ainsi, le Bénin, sans tellement forcer sur son talent en matière culinaire, a démontré qu’il demeure également une référence.
Comme pour les aider à mieux digérer ces mets, les journalistes béninois ont assisté le lendemain, lundi 28 octobre, à une communication sur le Kung Fu. Elle leur a été présentée par le vice-président de l’Institut des recherches et des formations de l’administration d’Etat de la presse, de la publication, de la radio, du film et de la télévision de la République Populaire de Chine, Ji Yanwei.
L’occasion lui a permis, en dehors de quelques démonstrations de tirs de précision à l’aide des armes cachées, de partager avec eux, l’expérience qu’il a acquise dans la pratique de cet art martial chinois qui a l’avantage de forger l’esprit, bien qu’étant également une arme de défense....