Dans le cadre des visites de prise de contact avec les services sous tutelle, Naomie Azaria, ministre de l’Industrie, du Commerce et des Petites et moyennes Entreprises, est descendue hier mardi 29 octobre, au marché Dantokpa. Mais avant d’aller sur le terrain, elle a tenu une séance de travail avec les responsables des vendeuses et vendeurs des marchés Dantokpa, Gbogbanou et Ganhi dans la salle de conférence de la Société de gestion des marchés autonomes de Cotonou (SOGEMA).
Le ministre de l’Industrie, du Commerce et des Petites et moyennes Entreprises, Naomie Azaria, rassure les responsables des trois principaux marchés de Cotonou à savoir Dantokpa, Gbogbanou et Ganhi.
«Nous allons travailler la main dans la main», a-t-elle dit à ses interlocuteurs avant de rappeler leur importance dans le tissu économique. La fin de l’année approchant, elle a attiré leur attention sur certaines conduites à tenir. Notamment, elle leur a demandé de ne s’approvisionner qu’en produits de bonne qualité pour préserver la vie et la santé des consommateurs.
Donnant son propre exemple, elle a confié qu’il lui a été servi récemment lors d’une réception de la boisson périmée dont elle ne s’était rendue compte qu’après en avoir bu une partie.
Ainsi, pour éviter de tels désagréments, les commerçants doivent avoir le réflexe de contrôler la date de péremption des produits qu’on leur propose. De même, ils doivent éviter les produits bon marché qui, selon Louise Sènou, directrice du Contrôle et de la lutte contre la fraude, sont des marchandises soit de mauvaise qualité, soit dont les dates de péremption sont proches. Ensuite, les commerçants des marchés ont été sensibilisés sur le RAMU et la mise en terre des plants dans le cadre du projet «10 millions d’âmes, 10 millions d’arbres».
Dans leurs interventions, après avoir apprécié l’initiative du RAMU, les porte-parole des commerçants ont informé le ministre que la campagne n’est pas encore arrivée à leur niveau. Toutefois, ils ont exprimé leurs inquiétudes à son sujet. Selon Hortense Tchanhoun, «il ne faudrait pas que le RAMU soit ICC-bis».
L’autre sujet concerne la situation des vendeurs de Missèbo dont les hangars ont été démolis par le ministère de l’Environnement. Odun Otisi, représentant des Ibo de Missèbo, a indiqué qu’ils sont obligés de vendre sous la pluie et le soleil attendant d’être réinstallés.
La question des démarcheurs a également été soumise au ministre. A toutes ces préoccupations, des réponses ont été données pour calmer et rassurer les uns et les autres. Enfin, la délégation accompagnée de Lazare Akomagni, directeur général de la SOGEMA, a fait un tour dans le marché pour voir comment les activités s’y déroulent....