Inscrit à l’ordre du jour de la séance plénière d’hier lundi 11 février 2019, l’Examen du projet de loi portant autorisation de ratification de l’acte de 1991 de la convention internationale de la Protection de Obtentions Végétales (UPOV) adoptée à Genève le 19 mars 1991, n’a pu être réalisé du fait de l’absence du président de la commission du plan Jean-Michel Abimbola et de tous les autres membres du bureau de cette commission. Cela a rendu impossible l’étude de ce dossier en plénière. Déjà tôt le matin de ce lundi 11 février 2019, ce sont les acteurs du secteur de l’agriculture qui, à travers un sit-in, ont pris d’assaut l’esplanade de l’Assemblée Nationale pour dénoncer l’étude faite en commission sur ce dossier. Malgré les démarches menées par ces derniers afin que leurs doléances soient prises en compte par la commission du plan, rien n’y fût. Les protestataires sont venus dénoncer le rapport prévu pour être présenté en plénière hier par la commission sur le dossier. Pour ceux-ci, ce rapport n’avantage en rien les acteurs du secteur de l’agriculture. Heureusement pour ces derniers que les travaux en plénière d’hier n’ont pu se tenir. Aussi, un communiqué signé de l’honorable Jean-Michel Abimbola serait-il en train de circuler sur les réseaux pour rassurer les acteurs protestataires.
“Mesdames, Messieurs,
Aucune autorisation de ratification ne sera faite sans une large concertation. La Commission du Plan ne s’est pas réunie et n’a donc transmis aucun rapport à la plénière.” serait dit dans le communiqué par le député Abimbola.
Ceci met en difficulté le gouvernement du président Patrice Talon qui doit ralentir son élan ici car la commission des plans n’a pu jusque-là mettre le rapport à la disposition des députés pour l’examen en plénière de ce dossier. L’autre chose est que par la faute de cette commission, les protestataires doivent prendre d’assaut l’esplanade de l’Assemblée.