A l’instar d’autres organisations de veille citoyenne, le Groupe d’étude et de recherche sur la démocratie et le développement économique et social en Afrique(Gerddes-Afrique) est préoccupé par les préparatifs des législatives d’avril prochain.
Dans un communiqué rendu public, ce vendredi 15 février 2019, le Gerddes-Afrique met en garde les acteurs politiques contre toute mise en œuvre parcimonieuse de la loi électorale et de la charte des partis politiques. Pour le Groupe, les questions que posent la délivrance du quitus fiscal et du certificat de conformité des partis ne doivent pas être sous-estimées au regard des risques d’exclusion contenus dans lesdits textes.
Selon l’avocat, Me Sadikou Alao, Président du Gerddes-Afrique, “si l’on ne saurait douter de la probité de la Commission électorale nationale autonome (Cena), il est difficile aussi d’être affirmatif, s’agissant des autres institutions toutes tendances confondues, compte tenu du climat de politisation et d’assujetissement avancé que connaît le pays”. Face à cette situation, il pense qu’il est plus que jamais nécessaire de rester vigilant, pour ne pas faire courir des risques inutiles à la Nation.
“La paix sera et restera toujours plus importante que le pouvoir coûte que coûte”, martèle-t-il.