La polémique sur le quitus fiscal enfle avec insistance. Pour certains acteurs de l’opposition, il est impossible d’obtenir le sésame. Pourtant, des potentiels candidats l’ont déjà obtenu. Preuve que la Direction générale des Impôts n’en fait pas une gestion politique.
«J’ai reçu mercredi passé un email dans lequel on m’a convié à passer à la Direction générale muni d’une somme de cinq mille francs (Cfa) pour me faire délivrer mon quitus fiscal» s’est réjoui un ancien homme politique. Alors même que beaucoup de mauvaises langues se plaignent du processus en ligne, il a laissé entendre que c’est par ce canal qu’il a eu à la fois son Identifiant fiscal unique (Ifu) et son quitus fiscal. « Un matin, après avoir appris via les médias qu’on peut faire les formalités du quitus fiscal par internet, j’ai pris la peine de noter le site internet et j’ai introduit mes données», a-t-il déclaré. Une fois les données personnelles scannées et entrées, il a été convié à se rapprocher de la recette perception de sa zone pour la suite du processus. « Lorsque j’ai fini cette formalité et terminé le processus, on m’a notifié sur le site que j’ai effectué avec succès la formalité et qu’on me reviendra ultérieurement’ », a-t-il confié. Une semaine est passée sans suite. L’homme politique a commencé par s’interroger mais ne s’en est pas plaint outre mesure. « La semaine passée, plus précisément le mercredi, (soit deux semaines après), j’ai ouvert mon email et j’ai reçu un message me notifiant que mon quitus est prêt et qu’il faut que je passe le prendre. Je m’étais d’abord rendu à la recette et ils m’ont demandé de me rendre à la direction. En moins de 5 minutes, j’ai obtenu mon quitus», a-t-il laissé entendre. Sans faire les couloirs, cet homme, a obtenu sans difficulté son quitus fiscal. L’exercice a été pour lui assez aisé. Cet homme qui n’a aucun atome crochu avec un quelconque membre du sérail a pu obtenir comme tout citoyen son quitus sur la base du principe sacro-saint de l’égal accès au service public. Dans la même veine, un autre acteur de l’opposition, candidat sur la liste d’un parti connu a lui aussi obtenu son quitus fiscal le même jeudi. A travers ces témoignages, on réalise que le formalisme en ligne est bien possible contrairement à tout ce qui se dit sur certains médias. Sans même essayer, certains oiseaux de mauvaise augure continuent de piailler sur tous les toits que le processus conduisant à l’obtention du quitus fiscal est complexe et fastidieux. Dans le lot, certains parmi eux qui n’ont même pas encore essayé le processus se proposent d’arborer le manteau de la désinformation et de la délation. Il est vrai que le dispositif, à un moment où à un autre, peut présenter des niveaux de défaillance. Ces défaillances qui sont relativement mineures ne doivent pas être des arguments de campagne à des opposantes qui n’ont de métier que le mensonge. Aussi, beaucoup se plaignent à tort ou à raison du temps relativement long que prend le processus de délivrance du sésame. On peut, dans une certaine mesure, comprendre cette observation mais qui peut trouver facilement son explication. En effet, la délivrance du quitus est précédée d’un certain nombre de contrôles sur le patrimoine de la personne qui le sollicite. Ce travail de fond prend du temps pour certains candidats assez fortunés. Il s’agit d’une étude méticuleuse qui s’appuie sur certains critères d’appréciation. Ce travail purement technique ne s’appuie sur aucun fondement politique comme certains acteurs de l’opposition le fait croire. La transparence qui a gouverné le processus et qui continue de le marquer séduit et porte à dire que le quitus fiscal, c’est le symbole de confiance.