L’opposition béninoise a appelé lundi après-midi le président Patrice Talon à réunir sans délai toute la classe politique pour amender de façon consensuelle le code électoral avant les élections législatives du 28 avril.
Dans une déclaration lue par son porte-parole Candide Azannaï, président du parti Restaurer l’espoir, elle a rappelé l’exigence faite à tout candidat à l’Assemblée nationale de fournir notamment un certificat de conformité à la loi sur la Charte des partis politiques, délivré par le ministère de l’Intérieur, et un quitus fiscal sur les trois dernières années.
A ce jour, déplore-t-elle, ce certificat de conformité est difficile à obtenir, tandis que la Direction générale des impôts montre son "incapacité" à renseigner la quasi-totalité des candidats sur l’évolution de leur dossier d’obtention de quitus fiscal.
Aussi, "l’atmosphère politique pré-électorale est caractérisée par l’inexistence légale de la quasi-totalité des partis politiques", accuse-t-elle.
Quelque cinq millions d’électeurs répartis dans 7.964 bureaux de vote, dont 55 à l’étranger, seront appelés aux urnes le 28 avril prochain pour élire les 83 députés de l’Assemblée nationale.