Les sévices corporels mal appliqués en milieu scolaire, peuvent produire des effets contraires. C’est ce qui est d’ailleurs arrivé la semaine dernière au collège d’enseignement général d’Adjarra, où la correction corporelle appliquée sur une jeune élève lui a fait perdre sa complexion.
Une correction corporelle appliquée sur un élève au collège d’enseignement général d’Adjarra a tourné au drame. La scène s’est produite le 11 Février dernier. Selon l’information relayée par le quotidien “Adjinakou-Bénin.net“, une élève s’est retrouvée inconsciente et dans l’incapacité de marcher, après avoir été soumise à un châtiment corporel.
Selon la source, tout serait parti d’une punition que voulait administrer le directeur du collège d’enseignement général d’Adjarra à certains élèves n’ayant pas eu la moyenne pour le devoir d’histoire et de géographie. Pour bien appliquer cette sanction, précise la source, le directeur du CEG a sollicité le service d’un professeur du collège. Mais, une des élèves soumises à ces sévices corporels entre en syncope, après quelques coups. Transportée d’urgence à l’hôpital pour des soins, cette dernière revient en elle, mais perd sa mobilité. Depuis cette fatidique scène, la jeune élève pour se déplacer doit se servir d’une béquille.
La famille de la victime, selon notre source, a voulu porter plainte contre les auteurs de cette situation, mais est ralentie dans son élan.
Soulignons que la pratique des sévices corporels en milieu scolaire est désormais interdit au Bénin et le ministre en charge de l’enseignement secondaire, de la formation technique et professionnelle dans une récente note de service l’a rappelée aux acteurs de l’éducation.