Du palais des Sports de Cotonou : La jeunesse dit non à la peur, à la violence et invite les acteurs politiques au respect strict des lois de la république
La jeunesse béninoise ne veut plus rester indifférente aux affaires de la cité. Maintenant plus que jamais, elle a décidé de prendre part activement aux différentes transformations en cours au Bénin. C’est à la faveur d’une sortie médiatique, que les jeunes de Calavi, Akpakpa, Godomey, Cotonou, Agla, Abomey, Parakou et autres localités du Bénin sont montés au créneau ce dimanche 24 février 2019 pour dire non à la peur, à la violence, tout en invitant les acteurs politiques au respect strict des lois de la République, c’est-à-dire le code électoral et la charte des partis politiques en vigueur au Bénin. Sans ambages, devant les micros et caméras, ces jeunes à travers une déclaration conjointe ont réitéré leur volonté à ne jamais accepter la division de cette nation. Convaincue de ce qu’une jeunesse doit dans une relative opacité découvrir sa mission, la remplir ou la trahir, celle-ci veut faire obstacle à la perversité des acteurs politiques qui sont au pouvoir depuis 1990, et qui aujourd’hui veulent emballer les fils et filles de cette nation dans la terreur. « Nous respecterons les choix et opinions des uns et des autres, mais nous n’allons jamais accepter la division de cette nation parce que nous sommes le cœur de cette République. Nous sommes le cœur de la Nation », ont-ils martelé.
Après avoir évoqués pêle-mêle les actions, réformes menées par le président Talon pour sortir la jeunesse béninoise de la précarité et par ricochet mettre le Bénin définitivement sur l’orbite du développement, ces jeunes, à l’unisson sont déterminés plus que jamais à accompagner la dynamique en cours. En clair, ils se veulent être un soutien de taille à la révolution numérique en cours au Bénin, la transition énergétique, au redémarrage de la diplomatie béninoise et surtout à la lutte contre la délinquance économique et le terrorisme.
Lire lintégralité du discours.
DECLARATION CONJOINTE DU 24 FEVRIER 2019 AU PALAIS DES SPORTS DE COTONOU
Béninoises, béninois, La Jeunesse béninoise a décidé ce jour de prendre part activement aux différentes transformations en cours dans notre cher pays. Nous sommes restés trop longtemps silencieux. Une position guidée par l’alternance de 2016. Mais depuis quelques semaines, Que ce soit au campus de Calavi, A Akpakpa à Godomey, Cotonou, Agla, Abomey, Parakou et j’en passe nous nous sommes organisés, et c’est le résultat que voyez ce jour. Vous êtes là et je veux vous sentir, camarades Etudiants.
Chers camarades Etudiants, je vous dis merci d’avoir répondu vivement à cet appel en plein mois de la conférence nationale ou nous devons plus que jamais sauvegarder l’unité nationale, la cohésion et la Paix. Nous avons dès à présent le devoir de conserver cet héritage de Monseigneur Isidore de Souza à qui nous rendons un vibrant hommage.
Je veux donc dès maintenant depuis ce palais des sports, vous dire merci, merci du fond du cœur pour ce vous aurez à faire dès demain pour cette nation. Je voudrais madresser à chacun d’entre vous, de cette salle, aux confins du Bénin, aux jeunes de Karimama dans la douleur, et à ceux de Cotonou qui sont habités présentement par la peur et la consternation.
A chacun d’entre vous, à toute la jeunesse béninoise nous venons ici dire non à la peur, à la violence, tout en invitant les acteurs politiques au respect strict des lois de la république, c’est-à-dire le code électoral et la charte des partis politiques en vigueur au Bénin. Bien des difficultés ont affaibli depuis trop longtemps notre cher pays le Bénin. Les Difficultés économiques générées par la mal gouvernance depuis 1990, les fractures sociales occasionnées par le régionalisme prononcé au début des années 2006. Chers Jeunes notre pays a été affaibli moralement du fait de la perversité des acteurs politiques qui sont au pouvoir depuis 1990, et qui aujourd’hui veulent emballer les fils et filles de cette nation dans la terreur.
Nous respecterons les choix et opinions des uns et des autres, mais nous n’allons jamais accepter la division de cette nation parce que nous sommes le cœur de cette République. Nous sommes le cœur de la Nation. En 2016 c’est nous qui avions porté au pouvoir un candidat sans parti politique. Il a fait part de sa grande responsabilité à conduire les destinés de ce pays et a réaffirmé sa mission, qui sera d’apaiser les peurs, de nous faire renouer avec l’optimisme, de retrouver l’esprit de travail, de la construction en un mot révéler le Bénin.
Depuis 2016, Patrice Talon a rassemblé les béninois autour du travail bien fait, de la lutte contre la corruption, de l’égalité des chances, et de nos valeurs culturelles. Notre responsabilité en tant que jeunes désormais c’est d’affronter les défis gigantesques qui nous attendent ensemble avec lui.
C’est pourquoi nous applaudissons haut et fort la révolution numérique en cours au Bénin, la transition énergétique, le redémarrage de la diplomatie béninoise et la lutte contre la délinquance économique et le terrorisme et nous disons au président Talon que la jeunesse est avec lui.
Jeunes de mon pays le 1Er Aout 2011, Boni Yayi a traité toute la classe politique béninoise de médiocre. Aujourd’hui à la tête de cette classe politique, et à la faveur des élections législatives, lui et certains acteurs politiques béninois en scène depuis 1960, veulent troubler ce pays. Force doit rester à la loi.
Sur les réseaux sociaux vous avez été nombreux à réagir et à dire non à ce message, et ensuite à l’ultimatum qui a été donné pour le Vendredi 21 Février à 12H par l’opposition au gouvernement. Nous savons que c’est sur nous, que cette vieille classe politique compte, mais cette fois nous ne les suivrons pas. Nous suivrons uniquement le développement du Bénin, pour espérer voir en 2021, un pays qui a beaucoup progressé en seulement 5 ans, alors que depuis 1990, des présidents défilent.
Pour cette raison nous trouvons le discours de Azalai et de Djeffa anti progressiste.
– Jeunes béninois, je veux maintenant vous entendre : Je veux vous entendre :
– Voulez-vous condamner avec moi le discours de l’hôtel Azalai ?
– Voulez-vous un report des élections législatives ?
– Condamnez-vous les actes de terrorisme contre ce peuple ?
L’époque des marches de soutien est révolue. Que les opposants aillent se mettre en règle pour qu’au soir du 28 Avril, les urnes parlent au Bénin. Nous félicitions le Professeur Emmanuel Tiando et lui demandons d’être impartial, comme il a su le faire en 2016. Nous soutenons également le Ministre Sacca Lafia objet de toutes les cabales en ce moment.
Nous invitons ici et maintenant, toute la jeunesse béninoise, et toute la jeunesse de Cotonou à s’engager dans un autre combat. Si vous étiez tombés le 4 Mai 2015, personne n’aurait fait de vous un martyr. Dites leurs eux-mêmes de sortir dans la rue et de marcher. Nous n’allons plus offrir notre poitrine pour les intérêts des politiciens qui refusent le progrès et veulent l’anarchie pour ce pays.
Faites la somme des années passées au pouvoir par chacun d’entre eux, et vous comprendrez que tout ce qu’ils disent est de la poudre aux yeux.
Au lieu de prendre la rue, battons-nous, de toutes nos forces, contre la division qui nous mine et nous abat. Restons unie derrière Patrice Talon, C’est ainsi que nous pourrons rendre au peuple béninois à chacune et chacun d’entre vous, dans sa vie professionnelle, personnelle et familiale, les chances que le Bénin lui doit. Aimons le Bénin.
A compter de ce soir et pour les deux années qui viennent, Nous allons tous ensemble avec humilité, avec dévouement, avec détermination, servir le Bénin au nom de Patrice Talon. Vive la République, vive Bénin ».