Les agents de l’administration fiscale ont sacrifié leur week-end écoulé et ont travaillé sans désemparer même au-delà des heures réglémentaires pour traiter les dossiers de demande de quitus fiscal des potentiels candidats aux législatives du 28 avril prochain.
Ils ont été réquisitionnés par la direction générale des Impôts pour ouvrir les portes même les samedi et dimanche en vue d’examiner les dossiers des requérants. «Compte tenu des circonstances actuelles occasionnées par les travaux de délivrance de quitus fiscal aux requérants, toutes les recettes des impôts sont réquisitionnées en heures supplémentaires tous les jours jusqu’à 21h et ce jusqu’au 26 février, y compris les journées des samedi 23 et dimanche 24 février 2019 de 8h à 12h 30 puis de 15h à 21h », informe l’avis signé de la direction générale des Impôts. Ce faisant, l’administration fiscale prend la mesure de l’importance de l’opération de délivrance du quitus fiscal et n’entend pas endosser la responsabilité du non-dépôt de dossiers de candidatures par un potentiel candidat pour défaut de ce précieux sésame. Cette mobilisation supplémentaire des services des impôts aura permis, apprend-on, à l’administration fiscale de délivrer plusieurs centaines de quitus fiscal aux requérants qui sont à jour à la date d’aujourd’hui vis-à-vis du fisc. Le jeu en vaut vraiment la chandelle. Puisque le dépôt de candidatures à la Commission électorale nationale autonome (Céna) qui a démarré depuis le 21 février s’achève demain mardi 26 février. Or, le Code électoral a fait du quitus fiscal des trois dernières années précédant l’année des élections, c’est-à-dire de 2016, 2017 et 2018 une pièce indispensable et non négociable pour la validation des dossiers de candidatures en vue de ces élections législatives. Il est donc normal que l’administration fiscale mette les bouchées doubles pour vite examiner et liquider les demandes des contribuables qui ambitionnent d’aller aux élections législatives d’avril prochain.