Hypothétiques législatives pour les candidats sur les listes de l’opposition. Un cauchemar inouï, surtout pour la plupart des députés de la 7ème législature ayant bloqué, par deux fois, la révision de la Constitution au Parlement. Ne s’étant pas volontairement décidés de se retirer de la course pour la 8ème législature, il convient de s’attarder sur leur cas, au regard de la coïncidence avec les derniers développements de l’actualité. Pour rappel, en dehors du cas Atao Hinnouho emprisonné puis lourdement condamné après par la justice béninoise, ils sont, une bonne vingtaine, restés constants dans l’opposition à Patrice Talon, ces trois dernières années. Mais chacun d’eux aussi a subi diverses ” fortunes ”. Il y en a dont l’immunité parlementaire a été levée pour diverses affaires dans lesquelles ils seraient impliqués, selon le Pouvoir en place. On peut citer Simplice Dossou Codjo, Valentin Djenontin, aujourd’hui hors du territoire puis Idrissou Bako. Deux jours après la clôture du dépôt des candidatures à la Cena, alors que les noms de la plupart des candidats positionnés sur telle ou telle liste fusent, difficile de savoir si parmi la vingtaine de députés ”empêcheurs ” des tentatives de révision de la Constitution, Il y aura un seul qui prendrait part à cette compétition électorale. Selon certains observateurs et analystes politiques, c’est une curiosité quand on sait que ces parlementaires de la législature finissante sont membres des Fcbe, Re, et Usl, trois partis politiques dont l’incertitude quant à leur participation aux prochaines législatives est grande. Les deux premiers n’ont pas pu déposer leur liste de candidatures pour défaut de certaines pièces, en dépit des voies de recours et de la rencontre avec le chef de l’État. Côté Usl, même si le dossier de candidatures a été reçu par la Cena, un rejet n’est pas exclu à cause de certains contentieux qui demeurent. De toutes les façons les regards sont tournés vers la Cena qui situera davantage, d’ici la semaine prochaine. Même si d’aucuns diront que certains députés ayant aussi voté pour la révision de la Constitution sont dans le même cas, il est une évidence que la minorité parlementaire est une particularité vu la passion qu’avait déchaînée, dans l’opinion, cette actualité de révision constitutionnelle et la coïncidence des faits aujourd’hui avec les législatives en vue.