La Ministre Naomie Azaria a remis des trophées à trois chefs d’entreprises béninoises lauréates du concours de qualité organisé à l’occasion de la journée internationale de la normalisation. La cérémonie de remise de ces prix a eu lieu lundi 14 octobre 2013 à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin à Cotonou.
La journée internationale de normalisation est célébrée depuis 44 ans sous l’égide de trois organisations à savoir : l’Organisation internationale de la Normalisation (ISO), la Commission Electronique Internationale (CEI) et l’Union Internationale des Télécommunications (UIT). « C’est un événement au cours duquel ces organisations internationales et les organismes nationaux de normalisation informent et sensibilisent les opérateurs économiques, les entrepreneurs, les populations et les pouvoirs publics sur les progrès enregistrés en matière de préservation de l’environnement, de développement du commerce, de l’amérlioration de la santé, de l’assurance de la sécurité des consommateurs et de la sécurité des ouvrages de génie civil pour ne citer que ces domaines d’activité », a précisé la ministre.
La normalisation est un processus par lequel une entreprise se met en conformité avec les exigences d’un document de référence spécifique à son domaine d’activité. Selon les spécialistes, cette démarche n’est pas obligatoire mais elle permet de crédibiliser davantage les acteurs qui s’y souscrivent en leur ouvrant de nouveaux marchés.
Dans son discours, la ministre Naomie Azaria a noté que le gouvernement « a compris que la normalisation a un caractère transversal en créant, en 2010, l’Agence Béninoise de Normalisation et de Gestion de la Qualité (ABENOR) pour donner plus d’autonomie et faire participer davantage le secteur privé à la promotion de la normalisation dans notre pays ».
Dans ce cadre, a poursuivi la MICPME, le Conseil National de Normalisation et de Gestion de la Qualité a, « au cours de sa session du 27 au 28 août 2013, examiné et homologué une vingtaine de normes régionales sur les huiles alimentaires enrichies en vitamine A, le sel alimentaire iodé et la farine de blé enrichie en fer et en acide folique ».
Les trois entreprises primées sont :
L’entreprise AHS (Aviation Handling Services), qui a obtenu le Prix d’Excellence dans la rubrique « Excellence » dans la catégorie A ;
L’entreprise ETE (Eau, Technologie et Environnement) plus connue sous le nom Eau Minérale FIFA de Sainte Luce, qui a obtenu le Prix Spécial Leadership dans la rubrique « Leadership » des entreprises de la catégorie B ;
Le Cabinet Business And Actions, qui a obtenu le Prix d’excellence dans la rubrique «Excellence » de la catégorie C des entreprises.
Menace de grève à la Sucobe: les ministres Azaria et Sounton désamorcent la crise
La ministre de l’Industrie, du commerce et des petites et moyennes entreprises était à Savè ce jeudi 18 octobre 2013 pour tenter de convaincre les travailleurs de l’usine de sucre en grève à reprendre le travail pour sauver la campagne de production imminente. Elle était, pour l’occasion, accompagnée de son homologue du Travail, Martial Sounton. Etaient aussi présents à cette séance de négociations le député Okounlola, le maire de Savè, l’ambassadeur de Chine ainsi que d’autres personnalités.
Sucrerie Complant du Benin (Sucobe) est une société transnationale Chinoise qui exploite actuellement l’Usine de Savè, créée en 1973 par les Etats Béninois et Nigérian. Depuis juin 2011 les relations de la direction avec les quelque 300 employés qu’elle utilise se sont détériorées au point où, depuis quelques semaines, la société est en cessation d’activité, les travailleurs exigeant de meilleures conditions de travail. Ces derniers réclament, entre autres l’augmentation de salaires, le payement des primes de travail de nuit, le payement sur la base des diplomes et ancienneté, l’inspection des machines et leur mise en conformité avec les normes de sécurité et l'annulation des défalcations sur salaires pour fait de grève.
D’entrée de jeu, la ministre Azaria Naomie a rassuré les travailleurs quant à sa détermination à trouver des solutions qui vont dans le sens de l’amélioration de la condition des travailleurs et qui, dans le même temps, permet à l’employeur de trouver ses intérêts.
Elle a fait remarquer qu’aucune des deux parties –employeurs et employés- encore moins le gouvernement, ne veut de la fermeture de l’entreprise. Ce qui invite chaque partie à opter pour une solution gagnant-gagnant.
Cette crise, qui perdure depuis, a poussé le gouvernement à entreprendre la médiation. Médiation faite sous l’égide du conseiller du chef de l’Etat aux affaires sociales Ibrahima Zakari.
Après l’intervention de la ministre Azaria, le médiateur a lu les conclusions des discussions consignées dans un document. La parole a été par la suite donnée à sept représentants des travailleurs, qui ont tous désapprouvé lesdites conclusions.
Prenant la parole, le député Okounlola a pour sa part dénoncé la non application par l’employeur chinois des conclusions des négociations menées par le passé et qui ont été co-signées par les deux parties. Il a cependant demandé aux travailleurs de faire preuve de patience jusqu’à ce que d’autres solutions soient trouvées.
Face au refus de ces derniers de reprendre le travail dans une situation qu’ils qualifient de marché de dupes, Naomie Azaria et Martial Sounton ont entrepris des négociations publiques et demandé aux deux parties de faire des concessions. Au bout de plusieurs minutes de conciliabules, la partie chinoise a accepté de céder sur certains points de revendications des travailleurs, et, pour leur part, les travailleurs ont promis de ne plus mettre en péril la campagne de coupe de cannes à sucre qui est prévue pour démarrer bientôt.
Selon une enquête indépendante, les usagers sont satisfaits des services du ministère du commerce
Cela n’arrive pas souvent que les usagers des services publics soient satisfaits des prestations qu’ils sollicitent. Mais, une étude menée par des experts indépendants vient de livrer ses conclusions qui montrent qu’au ministère de l’industrie, du commerce et des petites et moyennes entreprises dirigé par Naomie Azaria, l’indice de satisfaction est très élevé. Les conclusions de cette étude ont été validées ce vendredi 25 octobre 2013, à la salle de Conférence du ministère C’était au cours d’un atelier qui a réuni autour du directeur adjoint du cabinet, Séké Tikandé représentant madame le ministre, les directeurs généraux, techniques et centraux du ministère.
Dans le cadre de cette étude, des questions précises ont été posées à un échantillon important de personnes qui entre en relation avec le ministère pour diverses raisons. Après dépouillement des réponses, le tableau se présente comme suit :
80,8% de satisfaction pour les demandes de renseignement et les recherches
77,5% pour les demandes de services
75% pour les offres de service
Soit un taux de satisfaction de 78%.
Cette étude a été commanditée pour répondre à l’un des défis majeurs de la réforme administrative. Pour ce faire, elle a également porté sur le niveau de satisfaction des employés du ministère. S’il reste des efforts à fournir au niveau interne, notamment en ce qui concerne la motivation des travailleurs, il en ressort un taux de satisfaction encourageant. Ainsi, 57% des agents du ministère sont satisfaits de la gestion de leur carrière tandis que 59,2% le sont quant au style de management de leur supérieur hiérarchique.
Tout en se félicitant du niveau de satisfaction des usagers, le directeur adjoint du cabinet, Séké Tikandé qui représentait la ministre Azaria, a dit espérer que le défi d’une administration au service du développement sera relevé à la satisfaction de tous.