Le projet Go-Lab Goes Africa (GO-GA) a été lancé ce jeudi 28 février 2019 à Cotonou. Un projet visant à former des enseignants en vue d’améliorer les capacités d’apprentissage des apprenants à travers l’utilisation et la création de contenus numériques.
La cérémonie a été copresidée par le directeur général de l’Economie numérique et de la Poste, Geoffroy Bonou, et Sénam Béhéton, fondateur d’EtriLabs.
Adapter et mettre en œuvre en Afrique l’écosystème d’apprentissage GO-Lab qui a été un succès en Europe est le but principal de ce projet. Il a été réalité grâce à l’apport financier de la Commission européenne dans le cadre du programme de financement de la recherche et de l’innovation Horizon 2020. C’est le directeur de l’Economie numérique et de la Poste, Geoffroy Bonou et Sénam Béhéton, fondateur d’EtriLabs qui ont lancé le projet.
Le fondateur de EtriLabs, souligne qu’il s’agira de développer les capacités des enseignants à travers l’Afrique en offrant une formation en pédagogie, en création de contenus en ligne. Ceci en favorisant un système panafricain d’apprentissage et de partage des enseignants. « GO-Lab (Global Online Sciences Labs for inquiry Learning at School) fournit aux enseignants un référentiel de laboratoires en ligne, d’applications d’apprentissage et d’espaces d’apprentissage actifs pour promouvoir l’apprentissage par investigation dans l’enseignement des sciences dans les écoles »’ a expliqué Sénam Béhéton.
Il indique que le projet GO-GA accélérera l’adaptation d’environnements d’apprentissage plus riches mettant l’accent sur l’apprentissage par investigation appuyé sur les contenus et outils numériques innovants et le développement des capacités des enseignants en Afrique. En cela confirme-t-il, « L’ensemble du dispositif a pour objectif la mise en activité des apprenants dans une phase d’investigation au cœur d’une séquence d’apprentissage scénarisée ».
Le Directeur général de l’Economie numérique et de la Poste, Geoffroy Bonou, indique que c’est un consortium de partenaires africains et européens réputés dans les domaines de la technologie de l’éducation et de la formation des enseignants qui ont mis en place ledit projet. Comme résultat attendu, il s’agit d’atteindre plus de 1000 enseignants, 200 écoles et 64 000 élèves dans trois pays pilotes (Bénin, Kenya et Nigeria) et quatre pays associés après la phase pilote (Ghana, Sierra Leone, Sénégal et Tanzanie). Chaque pays pilote est appelé a mettre en place le contenu au regard des exigences pédagogiques.