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Vers un PIB de 4 % pour l’Afrique en 2019, selon la Bad

Publié le jeudi 7 mars 2019  |  APA
CIEA
© aCotonou.com par Marc-Innocent
CIEA 2017: ouverture de la deuxième édition de la conférence par le Président Ouattara
Abidjan le 28 Mars 2017. La 2éme édition de la Conférence Internationale sur l’Emergence de l’Afrique (CIEA) s’est ouverte ce mardi à Abidjan en présence de plusieurs personnalités parmi lesquelles les Chefs d’Etat du Libéria, Ellen Johnson Sirleaf, Sénégal, Macky Sall, de la Guinée Conakry, Alpha Condé, de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, Helen Clark, Administrateur du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et Akinwumi Adesina (Photo), président de la Banque Africaine de Développement (BAD).
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Dakar (Sénégal) - La Banque africaine de développement (Bad), dans son rapport intitulé « Perspectives économiques de l’Afrique 2019 » et reçu mercredi à APA, soutient que la croissance du PIB du continent devrait monter jusqu’ à 4.0 % en 2019 avant d’atteindre 4,1 % en 2020.

« Ce taux reste néanmoins insuffisant pour (d’une part) résorber les déficits budgétaires et courants persistants et (d’autre part venir à bout d’) une dette devenue parfois insoutenable », avertit l’institution financière, invitant les pays africains à accélérer leur taux de croissance et à renforcer leur efficacité pour créer des emplois décents.

Pour ce faire, la Bad invite les Etats africains à miser sur l’industrialisation parce que « les Perspectives 2019 (ont montré) que les résultats macroéconomiques et en matière d’emploi sont meilleurs lorsque l’industrie mène la croissance ».

Par ailleurs, les nouvelles recherches sur lesquelles se fonde cette édition des Perspectives montrent que cinq mesures de politique commerciale pourraient porter les gains totaux de l’Afrique à 4,5 % de son PIB, soit 134 milliards de dollars par an.

Il s’agit, premièrement, selon la Bad, d’éliminer tous les tarifs bilatéraux appliqués aujourd’hui en Afrique, deuxièmement de maintenir les règles d’origine simples, souples et transparentes, troisièmement d’éliminer tous les obstacles non tarifaires au commerce des biens et des services sur la base de la nation la plus favorisée.

Quatrièmement, la Bad invite les pays africains à mettre en œuvre l’accord de facilitation des échanges de l’Organisation mondiale du commerce afin de réduire les temps de passage aux frontières et les coûts de transaction liés à des mesures non tarifaires.

La Bad convie, enfin, les Etas africains à négocier avec d’autres pays en développement en vue de réduire de moitié leurs barrières tarifaires et non tarifaires sur la base de la nation la plus favorisée.

Par Abdourahmane Diallo

ARD/cat
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