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Justice: Boni Yayi plaide pour le retrait du droit de grève aux magistrats
Publié le vendredi 1 novembre 2013   |  ABP


Sommet
© aBamako.com par DR
Sommet de l`UA: les chefs d`Etat et de gouvernement du continent planchent sur des questions d`actualité comme la crise malienne
Samedi 14 Juillet 2012. Addis-Abeba (Ethiopie). Le Président de la République de Cote d`Ivoire, SEM. Alassane Ouattara à la réunion des chefs d`Etat et de gouvernement du Conseil de Paix et de Sécurité. Photo : Yayi Boni


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Porto-Novo – Le président Boni Yayi, en sa qualité de président du Conseil supérieur de la magistrature, au cours de l’audience solennelle consacrant la rentrée judiciaire à la Cour suprême à Porto-Novo, sous le thème «la grève en milieu judiciaire», a plaidé ce jeudi pour le retrait du droit de grève aux magistrats.

«Le moment n’est-il pas alors venu de nous inspirer des expériences des grandes démocraties du mondes où par souci de préserver la continuité du service public et protéger ainsi les droits du citoyen, l’exercice du droit de grève est refusé aux magistrats afin de respecter leur neutralité et d’éviter ainsi de s’opposer à la République», a plaidé le président Boni Yayi en termes de solution aux grèves intempestives dans le secteur de la justice. Il a cité en exemple des pays tels que la France, le Sénégal et l’Afrique du Sud qui l’ont déjà fait. Le président de la République est allé plus loin dans sa réflexion en suggérant, à l’image de certains pays où le droit de grève est tout de même reconnu et accordé aux magistrats, que la loi impose la pratique du service minimum et l’application des mesures de réquisition.

Il est surprenant, a-t-il relevé, que des agents de l’Etat osent donner des injonctions et des ultimatums à leurs supérieurs hiérarchiques tels que le président, le vice-président et les membres du Conseil supérieur de la magistrature, instance suprême du pouvoir judiciaire. Pour lui, ce sont là des faits inédits qui ne peuvent s’observer qu’au Bénin où la démocratie sert de prétexte au désordre et à l’anarchie. Il a souhaité que ce débat soit poursuivi très prochainement lors des états-généraux de la justice en vue d’ouvrir des perspectives plus prometteuses pour le système judiciaire béninois.

ABP/MS/TB

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