Le Bénin, grâce à la volonté du président Jean-Claude Talon et son comité, répond à un nouveau rendez-vous de ses pairs du continent à travers la Fédération béninois de tennis (Fbt). Du 11 au 17 mars prochain, le drapeau béninois flottera dans le ciel marocain et ceci en prélude au championnat d’Afrique des 18 ans et moins de tennis qui se déroulera à Marrakech.
Vince N’Tcha, Arnaud Sèwanou, Sylvestre Monnou chez les garçons et Bécoudé Carmine chez les filles s’envolent très tôt ce matin en direction de la capitale marocaine pour prendre part au championnat d’Afrique des 18 ans et moins de tennis. Une compétition à laquelle la Fbt accorde assez d’importance d’autant plus qu’elle permet au Bénin de répondre une fois encore, présent à ses nombreux rendez-vous du continent. Mieux, il offre l’occasion aux joueurs, en cas de meilleurs résultats, de grappiller des points afin d’améliorer leurs ranking mondial dans la catégorie des 18 ans et moins.
Au demeurant, l’ambition est légitime et l’instance dirigeante du tennis béninois ne veut guère baisser la garde. Dans sa volonté de faire resplendir la discipline qui demeure l’un des meilleurs ambassadeurs du Bénin dans l’arène sportive, Jean-Claude Talon et son équipe ont changé de décor. « Nous sommes désormais pouponnés bien habillés à travers les couleurs du pays », a reconnu Carmine Bécoudé. Plus est, la dotation en accessits, une volonté manifeste de la Fbt de motiver autrement la troupe, servira de rampe pour aller accrocher de résultats encourageants sur les courts en terre battue de la Fédération Royale Marocaine de Tennis. Pour le Directeur technique national, Mathieu Oussou Azo, « des dispositions ont été prises pour permettre aux joueurs de s’acclimater afin de ne pas faire piètre figure ».
Certainement dans la logique que le responsable N°1 du comité exécutif, le Directeur technique national croit dur comme fer que le Bénin y va pour joueur les premiers rôles. Ambition partagée par les joueurs qui eux aussi, s’associent à cette politique de la gagne. Pour Arnaud Sèwanou, la mire est d’ores et déjà réglée et il n’est pas question de rater la cible. « La préparation a été bien faite. Sylvestre Monnou et moi avions eu à faire deux semaines de préparation sur terre battue en France », a-t-il dit. Pour le coach Daniel Johnson les Joueurs sont habitués à jouer ses genres de compétition. Une routine certes, mais l’instance faîtière, très précautionneuse, offre des séjours d’acclimatation pour parer à toute éventualité. « Certes il s’agit de la terre battue, mais la posture et les techniques d’approche ont été travaillées pendant la mise au vert », a confié le coach Daniel Johnson. Aussi grand comme une maison, le rêve du comité exécutif est de faire passer un cap à ses gamins, espoir du tennis béninois. La preuve, l’un des joueurs, Sylvestre Monnou en l’occurrence séjourne quant à lui en terre marocaine depuis le 02 mars dernier. Il a d’ores et déjà joué un circuit avant le tournoi qui démarre le 11 prochain et en jouera d’autres à la fin. Il est attendu au plus tôt fin mars ou plus tard, début avril à Cotonou, selon des sources proches de la Fbt.