Le ministre de l’Industrie et du commerce, Serge Ahissou, assisté du secrétaire général adjoint du ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, Innocent Togla, a lancé la campagne de commercialisation 2018-2019 des noix d’anacarde. C’était le jeudi 7 mars 2019 au centre des jeunes de Dassa-Zoumè en présence des producteurs, transformateurs, négociants et exportateurs de cajou.
La campagne de commercialisation des noix d’anacarde pour le compte de 2018-2019 est lancée. L’ambition du gouvernement pour cette édition est de mettre en place de nouvelles plantations, de produire et de certifier des plans greffés à haut rendement en collaboration avec les acteurs et les partenaires techniques et financiers. De même, il entend réhabiliter les anciennes plantations avec des itinéraires techniques appropriés, organiser de façon professionnelle les circuits de commercialisation des produits d’anacarde, élaborer et mettre en place un plan d’industrialisation visant à améliorer les capacités locales de transformation des produits de l’anacarde pour aboutir à la transformation d’au moins 50% de la production à l’horizon 2021. Selon le ministre de l’industrie et du commerce, Serge Ahissou, cette cérémonie témoigne de ce que le gouvernement met au centre de ses préoccupations le développement et la promotion de cette filière dont les immenses potentialités et avantages économiques sont peu exploités, bien qu’ils sont appelés à contribuer significativement à la réduction du déficit de la balance commerciale par la rentrée des devises issues des exportations des noix et des amandes de cajou. « Cet enjeu majeur appelle de la part des services techniques compétents de ces deux ministères respectifs une meilleure synergie d’actions à l’effet de vaincre diligemment les quelques obstacles qui constituent encore des goulots d’étranglement pour la filière. Il s’agit en l’occurrence de la flambée des prix des noix de cajou en début de campagne, de la dégradation des voies d’accès aux usines, du manque de financement adapté à la filière et à l’approvisionnement des usines, de la faible utilisation des capacités installées des usines, des dysfonctionnement dans l’organisation de la commercialisation », a-t-il martelé.