Le Bénin amorce sa révolution énergétique avec la mise en marche, vendredi dernier, du premier moteur du projet Maria-Gléta 2. Le geste posé par le ministre en charge de l’Energie, Jean-Claude Houssou, vient mettre fin à la souffrance des populations du Bénin qui n’auront plus de soucis à se faire pour leur approvisionnement en énergie électrique.
Avec le démarrage du premier moteur du projet Maria-Gléta, le Bénin vient de réaliser l’un des volets phares du programme d’action du gouvernement pour qui le secteur de l’électricité est une priorité. C’est également le respect d’un engagement du président de la République de faire oublier aux Béninois les crises énergétiques qu’a connues le pays. Et ceci, sans tambour ni trompette, car sa méthode, faite de rigueur et d’exigence aura suffi. D’autant plus que ce projet, démarré il y a quelques mois, entre dans sa phase de concrétisation avant même le délai contractuel.
Le coordonnateur du projet, Emérick Tokoudagba, explique que l’infrastructure en érection compte au total sept moteurs dont le lancement du premier vient acter la volonté des dirigeants d’en finir avec les délestages. Fonctionnant au gaz et au gas-oil, ces moteurs, une fois tous mis en marche, fourniront de l’énergie électrique pour combler le gap qu’enregistre le Bénin depuis bien longtemps. De quoi garantir de l’énergie aux diverses unités de production et de transformation et favoriser un meilleur accès des populations à l’électricité.
Emérick Tokoudagba se réjouit d’avoir tenu parole, car à la dernière visite du ministre en charge de l’Energie sur le chantier il a promis de mettre en marche le premier moteur dans un délai de trente jours, ce qui fut fait vendredi dernier. Le coordonnateur du projet a tenu à préciser que le délai imparti a été respecté grâce aux diligences effectuées par le ministre Jean-Claude Houssou qui a mis les moyens pour que le travail avance normalement.
A la grande satisfaction de ce dernier, qui, une fois encore, mettra en avant la vision du chef de l’Etat qui a tôt su prendre à bras-le-corps le problème de la pénurie d’énergie électrique.
Convaincu que le pays ne peut connaître son envol économique tant espéré sans une disponibilité de l’énergie électrique, Patrice Talon n’a pas lésiné sur les moyens pour nourrir sa grande et noble ambition de concrétiser le projet Maria-Gléta 2, après l’échec qu’a connu le premier sous le précédent régime. Le Bénin dispose ainsi de sa première centrale thermique ! Un fait sans précédent qui intervient comme un réconfort pour le cauchemar que fut le projet Maria-Gléta 1, pour les finances publiques, mais aussi pour les populations, surtout celles riveraines.
Jean-Claude Houssou s’est estimé tout enchanté de voir démarrer ce premier moteur. Un pas majeur dans la concrétisation dudit projet. Il invite alors tous les ouvriers, techniciens et autres ingénieurs dont la majeure partie est constituée de Béninois à avoir davantage le cœur à l’ouvrage pour que les travaux restants soient exécutés dans les meilleurs délais.
Des retombées pour les communautés
Projet d’envergure, Maria-Gléta 2 a employé plus de 1000 Béninois et a impacté le vécu des populations à travers notamment le pavage de la route carrefour Tankpè - Maria Gléta, longue de 3 km, un réseau électrique de 25 km en cours d'achèvement, la construction de 24 salles de classe pour le Ceg Houèto, une salle d'infirmerie, un local pour la Police républicaine, etc.