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Match Bénin # Togo : Les journalistes béninois et togolais se prononcent…

Publié le vendredi 22 mars 2019  |  Matin libre
Éliminatoires
© aCotonou.com par Didier Kpassassi
Éliminatoires de la Can Cameroun 2019: Le Bénin contraint le Togo au partage des points
Lomé, 09 septembre 2018. Les Écureuils du Bénin ont tenu en échec leurs homologues Eperviers togolais au stade municipal de Lomé lors de la deuxième journée des éliminatoires de la CAN Cameroun 2019.
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Les Ecureuils du Bénin affrontent, dimanche 24 mars 2019, les Eperviers du Togo ? Ceci, dans le cadre de la 6e journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (Can) Egypte 2019. A cet effet, les journalistes et reporters sportifs se prononcent… Lisez-plutôt !!!



Steven Lavon, journaliste togolais du site africatopsports.com

«C’est un match important pour les deux équipes. Au bout, une qualification pour la Can. Le Bénin court derrière depuis 10 ans et voudra saisir cette occasion. En face, le Togo veut aussi enchaîner après 2017 où ce sera la fin d’une génération avec les Adebayor, Romao. On devrait assister à un bon match. Dans les deux équipes, il y a du potentiel pour faire du spectacle. De chaque côté aussi, cela pourrait se jouer dans la tête. Les Ecureuils pourront-ils faire face à la pression de leur public ? Certes, il manque quelques joueurs importants pour Dussuyer, mais justement c’est l’occasion pour les autres de se montrer. En somme sur le terrain, il devrait y avoir de la motivation et de la détermination. Au public également de jouer sa partition en supportant son équipe, sans plus.»

Maurille Gnassounou, journaliste sportif à la Nation

«Ce sera un match difficile et compliqué. Partout sur toute l’étendue du territoire national, la mobilisation a déjà commencé. Certains montent au créneau pour appeler au soutien de tous derrière les Ecureuils. Mais, il ne faudrait pas qu’on finisse de jouer le match, avant qu’il n’ait commencé. Laissons Dussuyer faire son travail, surtout sur le plan mental. Lorsque vous prenez les effectifs de chacune des deux sélections, il n’y a pas photo. Côté togolais, ça pèse. Ils évoluent pour la plupart dans de grands clubs. Leur entraîneur a même mis en jeu sa démission quand bien même, il est évident qu’on lui indiquera la porte, si le Togo ne se qualifiait pas. (…) Dussuyer doit surtout mettre l’accent sur le travail psychologique.»

Elysée Hounkpatin, Correspondant de Voa au Bénin

«Ce sera un match très difficile pour les deux équipes compte tenu de l’enjeu. Maintenant, le Bénin aura l’avantage de jouer à domicile même en absence de son capitaine. Justement, c’est cette réaction qui est attendue. Cette capacité à se surmonter comme contre l’Algérie même en étant à 10. Les Ecureuils ont besoin de ce public qui a fait le jeu contre les Fennecs. Ne pas tomber dans la facilité comme ce fut le cas dernièrement contre la Gambie. Côté Togolais, ce sera leur finale puisqu’ils savent que tout autre résultat que la victoire les éliminerait. Avec un effectif au complet, ils peuvent créer la surprise à Cotonou. L’équipe amenée par Adebayor a plus d’expérience. C’est vrai qu’on n’a pas vu grand-chose face à l’Algérie mais elle peut montrer un autre visage, attention donc à ces Eperviers.»

Marthe Gada de Ado TV/FM

«Le dimanche 24 mars 2019, les Ecureuils du Benin défieront les Eperviers dans un derby qui consacrera scout sur la victoire des Béninois. Je voudrais inviter tout le peuple béninois à s’unir comme un seul homme derrière nos ambassadeurs. C’est un match très important puisque le Benin peut se trouver dans une situation compliquée si les Fennecs se font gagner par les Gambiens. Il faut que le Bénin gagne malgré l’absence de ses cadres. Le public doit mettre Saturnin Allagabe et ses partenaires en confiance. Je sais que nos joueurs sont motivés. Le peuple aussi donc, ça doit passer. La qualification sera à nous. Allez les écureuils !!!»

Rastel Dan, journaliste à l’Evénement Précis



«En premier lieu, c’est une chance pour le Bénin de retrouver son entraîneur Michel Dussuyer. Un entraîneur qui connaît sa troupe et qui maîtrise les enjeux du football des pays de l’Afrique de l’Ouest. Ensuite, nous avons l’arrivée de quelques joueurs prometteurs comme Cebio Soukou et Aguemon qui ne démordent pas dans leur équipe, sans parler de Saturnin Allagbe qui fait une saison assez réussie à Niort. Le dernier atout est que le match se joue à domicile. La chaleur du stade Mathieu Kerekou sera une autre pression pour aller à la victoire. De surcroît, le Bénin a toujours remporté ses matches à domicile face au Togo. Je crois que le Bénin a toutes les chances de rééditer encore l’exploit en décrochant son ticket pour la Can 2019. Même si Sessegnon ne sera pas de la partie, Dussuyer saura mettre les moyens qu’il faut pour améliorer le jeu technique et surtout, inciter les attaquants à marquer des buts.»

Auguste Gnansounou, journaliste à Ortb-Radio

«Le match s’annonce difficile pour les deux nations appelées à se surpasser pour une place en été prochain en Egypte. Ecureuils et Eperviers auraient pu prendre les éliminatoires par le bon bout avant la dernière journée. Sur le terrain, les chiffres avantagent l’une et desservent l’autre. Le Bénin n’y arrive souvent pas dans les confrontations avec le voisin de l’Ouest. (…) Au finish, coté Béninois, pour un match à aborder avec détermination, cela peut faire naître des relâchements. La pression du public béninois, l’envie de vaincre peuvent bien pousser les Ecureuils à se dévoiler, laisser bien d’espaces dans leur dos facilitant aisément les éventuelles brèches togolaises. Seul le talent mis au service du collectif va offrir le ticket gagnant».

Gilles Biguezoton, Journaliste à Radio Univers



«Le match contre le voisin de l’Ouest ne sera pas une partie de plaisir. Il sera âprement disputé car à l’arrivée, il y a un précieux ticket pour l’Égypte. Les deux équipes veulent décrocher ce ticket qualificatif. Ce match est sans aucun doute, la grande finale de ce groupe des éliminatoires. Les Ecureuils, bénéficiant de l’apport du 12e homme, sont condamnés à offrir un beau match même malgré les absences. Il urge donc de miser sur un collectif plutôt que sur des individualités. (…) Je pense que le triste exploit de Bamako ne va pas se rééditer car cette qualification est béninoise.»

Dérrick Yaness Cakpo, journaliste sportif



«Bénin-Togo, nul n’ignore que c’est un derby et forcément le stade de l’Amitié sera chaud bouillant. Maintenant pour ce qui est des enjeux de cette rencontre, il faut dire que le Bénin sera face à une équipe togolaise pratiquement au grand complet. Ce qui n’est pas le cas des Ecureuils qui n’auront pas leur capitaine Stéphane Sessegnon. C’est d’ailleurs le seul joueur à mon humble avis capable de faire la différence dans ces genres de rencontre. Je ne voudrais pas être pessimiste mais je pense que, à Cotonou les Togolais viendront pour faire un bon résultat face à une équipe béninoise qui n’a pas toutes ses potentialités(…)»

Edem Anaka, journaliste togolais vivant au Bénin

«C’est un match important pour les deux nations sœurs. Il l’est encore plus pour ceux qu’on peut appeler les cadres ou vétérans comme Sessegnon, Adenon, côté béninois et Adebayor, Romao côté togolais. C’est pratiquement la dernière Can pour ces derniers si telle sélection ou telle sélection gagne. Ce serait un match plaisant et sûrement ouvert. (…) Le Bénin a besoin d’un point pour rejoindre le Nil. Quant aux Eperviers, il faut gagner ce match. Donc les locaux doivent être vigilants. Il faut chercher à marquer sans oublier l’arrière. Le Togo a des individualités qui peuvent faire mal. Sheyi est vieillissant mais il peut retrouver ses facultés de tueur sur ce match. On l’a vu même marquer un penalty avec son club le weekend dernier. Il faut être en confiance avant de tirer un penalty (…)»

Urbain Zohoun, reporter sportif à Ado TV/FM

«Le match du dimanche sera collectif et en harmonie avec le 12e homme tout en ayant confiance à nos joueurs et la foi en Dieu. Que l’absence de Sessegnon, Poté et d’Almeida ne nous traumatise pas et comme le nul nous qualifie, nous devons opter pour ça en cas de défaillance au niveau technique, mental et professionnel et surtout l’accompagnement sur tous les plans (la motivation) et surtout l’union sacrée autour de nos joueurs. Nous devons nous lever avec un seul objectif, gagner les éperviers et au soir du 24 mars, nous allons nous coucher avec un bon résultat.»

Réalisation : Abdul Fataï SANNI
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