Le Bénin vient d’enregistrer neuf cas de décès. Cela intervient après la dernière campagne de vaccination contre la rougeole et la rubéole qui s’est dérouler sur toute l’étendue du territoire national du 5 au 11 mars 2019. L’information a été portée à l’attention des professionnels des médias ce lundi 25 mars 2019, par le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin au cours d’un point de presse à son cabinet. Des décès que certains ont liés aux effets secondaires de ces vaccins. Des avis que ne partage pas le ministre de la santé, qui estime qu’il est trop tôt de mettre ce drame sous le coup de la campagne de vaccination. A l’en croire, les enfants morts souffraient d’autres affections. « Dans la situation actuelle, le Comité national des experts Mapi n’ayant pas encore statué, il est précoce de lier ces cas de décès à la vaccination. Il y a donc lieu d’attendre l’avis du comité des experts pour statuer sur le lien de causalité », a-t-il répondu. Pour finir, il a laissé entendre que depuis la création au Bénin du Programme élargie de vaccination en 1982, un dispositif de surveillance des Mapi a été mis en place et permet leurs notifications, leur prise en charge gratuite et leurs investigations. A rappeler que cette campagne de vaccination avait pour ambition de faire vacciner les enfants de 9 mois à 14 ans dans tout le Bénin. Environ 5 142 466 d’enfants concernés par cette campagne de vaccination. En plus des vaccins, 1 million 786 d’enfants âgés de 9 mois à 5 ans ont reçu un supplément de vitamines A. 6 510 équipes de quatre vaccinateurs ont été déployées pour la circonstance.