La conférence des forces vives de la nation reste notre principale ouverture sur le monde depuis 1990. L'enfant malade de l'Afrique a été bien traité mais une rechute s'observe à un an de la célébration des 30 ans de cette conférence et des 60 ans d'indépendance nominale.
Au Bénin, l'espace démocratique se rétrécit, l'espace dictatorial s'élargit, l'espace de vérité s'appauvrit et l'espace de haine intensifie.
Le Bénin devient une cité des hypocrites du fait d'un système d'insémination de la peur qui est actionné à dessein. La méfiance s'enracine et détermine toutes les relations humaines.
Les profiteurs prenant le peuple du Bénin pour un peuple de cons comme leurs représentants qui votent les lois les yeux fermés ignorent ce que peut ce peuple face à ses agresseurs.
Le consensus dérange et l'option est faite pour les rapports de force. On décide par empressement et sans pédagogie d'appropriation.
La politique s'embourbe dans une boue de vacuité de morale, d'éthique et de scrupule. Prudence car toute force qui écrase finit par être pulvérisée aussi par la convergence des faibles. On l'oublie trop souvent dans les logiques de la jouissance.