Des cadres soupçonnés de malversations financières dans l’administration publique seront désormais traduits en justice pour répondre de leurs actes. C’est ce qu’a annoncé en filigrane Jean-Baptiste Elias dans une interview à Cotonou.
Les cadres de l’administration publique qui se rendront coupables des actes de corruption seront dorénavant mis à la disposition de la justice en vue de répondre de leur forfaiture. Plus donc de répit pour les fossoyeurs de l’économie nationale. Ils seront désormais traqués jusqu’à leur dernier retranchement. Cette nouvelle mesure a été prise par le FONAC à la suite des cas de détournements répétés observés dans l’administration publique. Elle dissuadera à coup sûr les cadres béninois qui confondent les finances publiques à leurs propres poches. Ceux qui pillent allègrement les deniers publics réfléchiront plusieurs fois désormais avant de détourner les ressources de l’Etat. Par crainte d’être poursuivis par la justice, les cadres de l’administration publique qui ralentissent l’élan du développement du pays, cultiveront des comportements vertueux.
Pour véritablement mettre le développement du Bénin sur orbite, le président Boni Yayi, au temps fort du changement, avait initié une série d’actions au nombre desquelles une marche verte contre la corruption, l’institution de l’Inspection générale d’Etat et d’un organe de lutte contre la corruption. Malheureusement, les attentes n’ont pas été comblées. Après quelques hésitations, les vieilles habitudes ont repris de plus belles. La gestion des sociétés d’Etat avec une certaine complaisance, le pillage des deniers publics, etc. sont entre autres sport favori de certains cadres béninois.
Pour véritablement limer les ongles à la pègre dans l’administration publique, le vice-président du FONAC a proposé l’application stricte des textes de la République notamment pour ce qui concerne la nomination des cadres techniques. Les cadres corrompus auront désormais des heures chaudes.