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Domaine public illégalement acquis par Boni Yayi : Le maire de Parakou donne des précisions

Publié le samedi 30 mars 2019  |  24 heures au Bénin
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© Autre presse par DR
Le maire de la commune de Parakou Charles Toko
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Après le verdict de la Cour constitutionnelle ayant débouté Yayi Boni dans l’acquisition illégale d’un domaine public à Parakou, le maire de Parakou Charles Toko vient d’apporter quelques clarifications.

"Le procès contre Yayi Boni, ce n’est pas des rumeurs, c’est bien fondé. Je n’ai pas jugé utile de prendre l’avis du conseil d’abord parce qu’il est pris comme n’importe quel citoyen de Parakou qui a acquis des parcelles", précise le maire de Parakou. Pour lui, "C’est la routine" puisqu’il précise que " plus de cent litiges sont devant les tribunaux et s’il faut chaque fois venir devant le conseil, ce n’est pas la peine". Il explique que " L’ancien président de la République a pris le domaine qui est devant chez lui et le délégué nous a saisi que c’est une réserve administrative. Après toutes les enquêtes, on s’est rendu compte que c’est une réserve administrative". Ainsi, le conseil a voulu en savoir plus. Pour y arriver, confie Charles Toko, " On a alors analysé la procédure d’acquisition. Il s’est avéré que le conseil n’a jamais délibéré avant de lui donner cette réserve avec son titre foncier. On a attaqué ce titre foncier". Charles Toko appelle ceux qui parlent à comprendre ce qui s’est réellement passé. " Attention pour ceux qui vont parler parce que Yayi Boni nous a envoyé une lettre que je n’ai jamais sorti même il y a des adjoints qui n’ont jamais vu la lettre que je vais vous lire pour la première fois". Ayant fait une lecture de la correspondance, il fait remarquer le tort de Boni Yayi. Le contenu de la lettre envoyée par Sadikou Alao, avocat conseil de Boni Yayi stipule : "J’ai l’honneur de porter à votre connaissance à ma qualité de conseil de Monsieur Boni Yayi que ce sont les autorités municipales d’alors elles-mêmes qui avaient proposé à mon client la cession dudit domaine. Mon client vient de constater qu’avant ladite cession vos prédécesseurs n’auraient pas pris les dispositions légales qui impliquent une telle cession. Dans ces conditions, je vous prie de noter que mon client renonce à ladite cession et se tient à votre disposition pour tout le formalisme que requiera cette renonciation". Ceci montre clairement la responsabilité de l’ancien président dans ce qui s’est passé.

Pour Charles Toko, " C’est pour dire que trêve de commentaires, lui-même a reconnu son erreur. Il dit qu’il renonce". Ce qui reste à faire ajoute-t-il " on ira retirer notre domaine purement et simplement parce que dans tout le quartier c’est la seule réserve qui restait. On ne pouvait pas construire ni école, ni hôpital ni rien".

Il précise que " Le litige étant porté devant la Cour constitutionnelle, voilà la lettre que j’ai reçue que j’ai automatiquement transmis à la Cour constitutionnelle. Nous attendons le verdict de la Cour constitutionnelle mais voilà ce qu’il a écrit lui-même". Charles Toko dira qu’au lieu de nourrir des polémiques, " Au contraire vous deviez applaudir pour avoir retiré votre réserve". Contrairement à ce que les gens auraient pensé, " Ce n’est pas lui seul. Nous sommes entrain de retirer une à une toutes les réserves qui ont été vendues. Nous allons tout retirer. Même on a découvert que des voies ont été supprimées et vendues. Nous allons tout retirer", martèle-t-il.

G.A.
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