Malgré les tentatives d’une certaine classe politique visant à arrêter la locomotive électorale pour y faire monter les candidats en difficulté, la machine électorale va devoir poursuivre inexorablement sa route laissant sur le quai une foule de candidats aussi désemparés que tétanisés. Jamais élections législatives n’auront été aussi surprenantes !
En somme, pour les huit partis non partants pour les élections législatives, 1328 candidats (titulaires comme suppléants) attendus doivent, selon les nouveaux développements de l’actualité politique, prendre leur mal en patience pour se conformer aux lois en vigueur afin de pouvoir participer dans quatre ans plus tard aux législatives. Soit, tout calcul fait, un effectif de 166 candidats par parti politique, un parti présentant 83 candidats titulaires et 83 candidats suppléants. Mais, comme tout un peuple ne saurait pleurer, du côté de la mouvance, l’ambiance serait très festive si le processus électoral se poursuit. A défaut de concurrents, les candidats de la mouvance devraient faire la compétition électorale entre eux, en somme un match amical du même genre que celui qu’il y a eu en 2001 entre le président Mathieu Kérékou et son ministre Bruno Amoussou.
Ange Joël TOFFOUN