Contrairement aux informations relayées dans l’opinion publique au sujet de la situation qui a prévalu jeudi dernier à Togbin, aucune autorité n’a été renvoyée, ni huée par les populations. La délégation conduite par le Directeur de l’Agence de développement touristique de la route des pêches, M. Victorien Kougblénou s’est plutôt retirée d’elle-même pour des raisons d’emploi du temps et de retard accusé par les organisateurs de la séance d’échanges. C’est la substance de l’information rapportée par des témoins de ladite scène.
Les populations n’ont jamais demandé le retrait des autorités invitées à la séance de sensibilisation des propriétaires terriens du jeudi 31 octobre dernier. C’est pourquoi, les responsables de l’Agence de développement touristique de la Routé des pêches et ses collaborateurs ne doivent pas baisser la garde mais, tenir bon pour conduire à terme le projet. Pour ce faire, il faille surtout que les autorités politico-administratives concernées par la mise en œuvre du projet « Route des pêches » leur prêtent mains fortes pour l’aboutissement du développement de la localité de Togbin qui rentre dans une vision globale du Chef de l’Etat pour l’essor du tourisme au Bénin. Mais au lieu de travailler à atteindre ce noble objectif, il s’est trouvé quelques esprits retors pour vouloir manœuvrer contre les emplois que va générer le démarrage effectif du projet « Route des pêches ». Ainsi, pour faire la lumière sur la nouvelle travaille des malintentionnés, il convient de retenir que selon les faits recoupés sur place, le Chef-village de Togbin a effectivement invité les membres de la Commission chargée du dédommagement des présumés acquéreurs et le Directeur du Projet de développement touristique de la route des pêches à prendre part à une Assemblée de sensibilisation des acquéreurs de parcelles sises dans le périmètre du projet « Route des pêches ». Puis, dans une démarche de consensus qu’ils ont toujours prêné, ceux-ci ont répondu présents à l’appel de l’autorité locale en se rendant, le jeudi 31 octobre dernier à Togbin, localité située à cheval sur les Communes de Cotonou et d’Abomey-Calavi. Mais, malheureusement la séance n’a plus eu lieu indépendamment de la volonté de la délégation conduite par le Directeur Kouglénou.
Les faits
Des informations recoupées sur les lieux, il nous est indiqué que l’organisation n’a pas été parfaite et les « supposés participants » à cette séance ont mis du temps à venir sur les lieux tramant certainement un coup fourré. Mais, les autorités invitées à l’occasion, notamment M. Victorien Kougblénou, Directeur du projet et sa délégation, fatiguées d’attendre longtemps, ont dû se retirer pour répondre à d’autres sollicitations de leur agenda très chargé, compte tenu du retard accusé dans le démarrage de la séance. Elles ont quitté, déçues du comportement des initiateurs de ladite rencontre. Ainsi, personne n’a donc crié ou renvoyé ces invités, comme tentent de le faire croire certains mal intentionnés qui de par, leurs agissements ont marqué express les pas pour empêcher la séance d’avoir lieu. A l’image des attitudes des pêcheurs en eau trouble, leur comportement et les fausses informations diffusées au sein de l’opinion ont eu tendance à faire croire que les populations sont divisées et ne veulent pas de ce projet. Faux ! Leur engagement est total et le gouvernement a joué sa partition à travers les dédommagements et les autres formalités, conformément au décret déclarant d’utilité publique, les domaines situés dans le périmètre du projet la « Route des pêches » qui est pourvoyeur de richesses pour l’économie touristique du Bénin. En réalité, avec le recul, on constate aisément que ce qui se passe est simplement l’œuvre de certaines personnes malintentionnées qui sont à la recherche d’autres profits inavoués. Il ne faudra donc que les pouvoirs publics impliqués dans ce projet notamment le Ministre Jean-Michel Abimbola et les responsables de l’Agence de développement touristique de la route des pêches puissent prendre leur mal en patience et ne pas se décourager. Car, ces autorités, par le passé, ont démontré qu’elles tiennent devant les velléités de mauvais aloi de certains groupes mafieux qui se sont entêtés à procéder à des transactions foncières sur le domaine du projet « Route des pêches » pourtant déclaré d’utilité publique par le gouvernement par décision prise en Conseil des Ministres.