Incitation à la violence et à la haine : Les JRPR dénoncent les supercheries de l’opposition et félicitent la jeunesse béninoise pour son attitude responsable
Face à la volonté manifeste et affichée de l’opposition d’empêcher le peuple béninois d’aller aux urnes afin d’élire leurs représentants, les Jeunes engagés de la Rupture pour le Progrès et la République (JRPR) sont montés au créneau ce dimanche 7 avril 2019. A la faveur d’une sortie politique qui a drainé plusieurs centaines de personnes à la maison du Peuple d’Agla à Cotonou, ceux-ci ont dénoncé à l’unanimité l’attitude peu orthodoxe des acteurs de l’opposition qui ont usé et hélas continuent d’user de stratagèmes pour que les élections n’aient pas lieu. Mais, dira le porte-parole de ce creuset, le peuple qui élit, qui mandate les élus, n’est pas dupe et ne se laissera pas manipuler par les opposants qui ne visent que leurs intérêts égoïstes. Sans passer par quatre chemins, il a fait savoir devant les micros et caméras que la jeunesse béninoise a compris la supercherie des acteurs de l’opposition. Et c’est à juste titre que Juste Agnoro va inviter les jeunes toute tendance confondue à un comportement patriotique. En clair, il était question pour lui au pupitre, de féliciter la jeunesse béninoise pour son attitude responsable face aux incitations à la violence , à la haine et à la désobéissance civile.
Profitant de l’occasion, ils ont apprécié les trois années de gouvernance du président Talon. A les en croire, le bilan est plus que satisfaisant. Ils en tiennent pour preuve les réformes audacieuses engagées par l’actuel locataire de la Marina pour mettre le Bénin définitivement sur l’orbite du développement.
Par ailleurs, ils ont félicité le Chef de l’État pour sa volonté et détermination de faire régner la paix dans le pays, condition sine qua non pour un développement réel et durable. Lire l’intégralité du discours :
Déclaration solennelle des JRPR, sur la tenue des élections législatives du 28 Avril
Béninoises , béninois, chers compatriotes,
Depuis quelques, jours notre pays le BÉNIN est engagé dans un processus électoral devant nous conduire aux urnes le 28 Avril 2019. Force est de constater que le chemin fut parsemé d’embuches. Les zones de turbulences délimitées par une partie de la classe politique afin d’empêcher le peuple d’aller aux urnes pour choisir librement ses représentants ont pu être finalement repoussées , et désormais nous avançons sans coup férir vers le 15 mai, qui va consacrer l’installation de la prochaine Législature.
Le 28 Avril sera un jour important pour notre pays , un moment où d’un seul cœur et en chœur, nous érigerons le monument de notre destin commun et de notre renaissance.
Chers jeunes, des vagues en furie se sont abattues sur le navire BÉNIN, et les partis de l’opposition ont usé et hélas continuent d’user de stratagèmes pour que les élections n’aient pas lieu. Mais le peuple qui élit, le peuple qui mandate les élus, n’est pas dupe et ne se laissera pas manipuler par les opposants qui ne visent que leurs intérêts égoïstes. La jeunesse de ce pays a compris la supercherie, et nous voulons inviter nos compatriotes à un comportement patriotique. C’est pourquoi la JRPR par ma voix , félicite la jeunesse béninoise pour son attitude responsable face aux incitations à la violence , à la haine et à la désobéissance civile. Vous étiez peu nombreux à répondre à cet appel à marcher sur les institutions de la république. Sachez que ce comportement vous honore et montre votre maturité. Désormais, nous devons nous passer ce mot. Plus personne ne sortira dans les rues pour aller contre les réformes initiées par le parlement.
Chers jeunes, à l’orée du troisième anniversaire de la rupture, c’est le lieu de rappeler que le président Patrice TALON a engagé pour notre pays, pour nous, et pour la postérité, des réformes audacieuses. Parmi ces réformes qui nous délivrent de la méforme républicaine, figurent en bonne place la nouvelle charte des partis politiques et la réforme du système partisan. L’assemblée nationale a marqué son entière adhésion à ses réformes. Il ne s’agit donc plus d’une loi de Patrice Talon, mais une réforme du peuple béninois.
Pourquoi alors à l’heure de leur mise en œuvre les grincements de dents s’enchaînent ?
Il y a des parlementaires et des membres des partis de l’opposition qui se livrent à des déclarations ubuesques afin de ne pas obéir aux lois que nous nous sommes nous mêmes prescrites. Cela nous paraît absurde. Les latins ne martèlent ils pas ” dura lex sed lex “? La loi est dure mais c’est la loi. Il n’y a pas de privilégiés devant la loi. Il n’y a pas de faveur envisageable. La loi, c’est l’autre nom de la rigueur et de la fermeté.
Eu égard aux multiples remous qui ont commencé à jalonner le boulevard du processus électoral, le Président Talon, en bon père de la nation a mis en place un creuset d’échanges avec les partis de l’opposition afin de trouver un consensus pour des élections. Ces mêmes opposants qui ont demandé la révision de la constitution et signé les propositions de la commission paritaire, viennent renier leur signature. Une énième farce pour tromper le peuple, car les mêmes passent derrière le rideau et ne cessent d’affirmer qu’on les exclut des joutes électorales. Il s’agit clairement de joutes, de combat. A cet effet, il y a des règles qu’il ne faut pas enfreindre.
Non seulement il n’est pas envisageable de se départir des normes relatives au jeu mais il n’est pas non plus admis de changer les normes pendant que le jeu est en cours. C’est aussi simple que cela.
Malheureusement, les appels à la discussion ont été rejetés par les opposants. La politique de la chaise vide , les boycotts et les marches ont pris le pas sur la démarche consistant à faire taire les egos et à se tourner vers l’établissement d’un cadre de concertation bénéfique pour toutes et pour tous.
Nous remercions le chef de l’État qui est resté totalement ouvert à toutes les propositions de solution venant des institutions. Globalement, il a été retenu que le dialogue ne devrait en aucun cas arrêter le processus électoral ou l’ajourner pour une raison pour une autre. Force doit rester à la loi .
Chers jeunes, le 28 avril prochain, nous irons tous aux urnes pour élire nos représentants. Nous ne pouvons plus stagner car comme l’indique si bien Charles Peguy, le passé est passé l’heure qui sonne a sonné il n’y a que les demains et les après demains. Il nous revient d’intégrer à tout prix les grands enjeux de développement dans notre démocratie. Elle commençait à devenir vide notre démocratie . Elle se vidait de sa substance et de sa consistance. Maintenant, la jeunesse béninoise, fer de lance de la société, artisane infatigable de la grandeur et de la fierté de notre pays, veut un parlement qui aspire de toutes ses forces à relever notre pays afin de le révéler.
Chers compatriotes, rien ne nous doit être plus chers à nous mêmes que notre patrie. Il est besoin que nous allions aux élections, portés par l’ardent et le profond désir de voir notre pays transfiguré sur tous les plans. Le développement d’un pays se joue au parlement. La conscience collective doit être imprégnée de cette évidence. C’est la clé du parlement qui ouvre la porte du développement.
Allons voter pour le développement. Allons voter pour un BÉNIN victorieux