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Lutte contre la corruption et les faux médicaments et sécurité intérieure: Un fort engagement pour des actes

Publié le lundi 8 avril 2019  |  La Nation
Santé
© Autre presse par DR
Santé : D’importantes quantités de faux médicaments saisies à Dantokpa
D’importantes quantités de produits pharmaceutiques ont été saisies ce vendredi 24 février au marché Adjégounlé de Dantokpa.
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Le président Patrice Talon, a fait de la lutte contre la corruption, les faux médicaments et du renforcement de la sécurité intérieure son cheval de bataille. Avec courage et détermination, des résultats tangibles sont obtenus et salués aujourd’hui par la communauté internationale.

Le gouvernement du président Patrice Talon a déployé l’artillerie lourde pour venir à bout de deux fléaux à la peau dure qui ont pendant plusieurs décennies résisté à toute révolution. Il a fallu faire preuve de volonté, de courage et de détermination pour ouvrir le front de la lutte contre la corruption et l’impunité. « Aucun secteur n’y a échappé », a martelé le président de la République lors de son discours à l’Assemblée nationale sur l’état de la nation. Cet assainissement des finances publiques n’a pas été du tout aisé face à des citoyens qui n’ont pas la culture de la vertu. Avec détermination, le gouvernement réorganise l’administration publique, dématérialise les procédures et lance une lutte implacable contre la fraude et l’évasion fiscale. Ce qui a donc mis fin à la gestion approximative des finances publiques dans un contexte où le maître-mot était le laxisme et les compromissions de toutes sortes. Ainsi, fonctionnaires de tous secteurs, acteurs politiques de toutes obédiences, opérateurs économiques ont été amenés à répondre de leurs actes. Dans cette lutte, un précieux outil a été mis en place pour faire convenablement le travail. Il s’agit de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) dont le travail de salubrité est aujourd’hui reconnu par tous. Plusieurs dossiers de malversations et autres ont été passés au peigne fin devant cette juridiction. Ainsi, l’action du gouvernement a provoqué beaucoup de grincements de dents dans les rangs des agents publics comme des prestataires de l’Etat, experts dans les jeux de couloir. Elle est perçue comme trop contraignante alors qu’elle vise à instaurer la rigueur et la transparence qui n’ont plus droit de cité. Et bien évidemment, le gouvernement ne s’est pas trompé dans cette lutte puisque le classement 2018 de l’Indice Mo Ibrahim de la gouvernance en Afrique, l’un des baromètres de l’état du continent, au terme duquel le Bénin se situe dans le top 3 des pays de la Cedeao, le témoigne si bien.

Fin des saisons des faux médicaments

Pendant longtemps, les faux médicaments ont envahi le secteur pharmaceutique non seulement au Bénin, mais dans toute la sous-région et même dans le monde sous le regard impuissant de la communauté internationale. Ces pseudo médicaments tuent en masse, compromettent l’efficacité des médicaments de qualité avec pour cible les plus pauvres. Le Bénin a donné le déclic en démontrant qu’on ne peut venir à bout de ce fléau qu’avec courage et détermination. L’opération Pangea 9 a été alors déclenchée avec la saisie et la destruction de plusieurs tonnes de médicaments contrefaits. Plusieurs réseaux de trafiquants du médicament de la mort ont été démantelés et des poursuites judiciaires enclenchées contre les personnes impliquées. Des personnes insoupçonnées y opéraient et alimentaient sans gêne le trafic. Une fois encore, le gouvernement ne s’est pas trompé de combat en ce sens que le discours du chef de l’Etat à la conférence internationale sur l’accès aux médicaments et produits médicaux de qualité en Afrique francophone tenue à Genève en mai 2018 a été fortement salué par les participants et a inspiré l’Union africaine à créer le Comité africain des médicaments. « Le prix à payer est énorme mais notre détermination est irréversible », reconnait Patrice Talon lors de cette conférence. Pour lui, ce combat ne peut être gagné dans une démarche solitaire, car affirme-t-il, « la lutte contre les faux médicaments est une lutte qui déborde largement nos cadres nationaux et qui doit s’inscrire dans une coopération internationale proactive en matière d’information, de renseignement, d’expertise, de formation, d’investissement et de sincérité ». Il estime qu’elle doit être sincère à tout point de vue et que les grands laboratoires doivent cesser de développer des chaînes de production exclusivement dédiées aux pays pauvres.

La criminalité désormais un vieux souvenir

La sécurité intérieure est un domaine très sensible dans lequel le gouvernement a réussi à faire de grandes prouesses. Déjà, dans les premières heures de l’avènement du régime de Patrice Talon, des mesures hardies on été prises pour mettre fin aux tracasseries policières qui avaient commencé à devenir la règle au Bénin. Désormais, les Béninois se sentent en sécurité partout à l’intérieur des frontières. Cela a été un travail de longue haleine en ce sens qu’il a fallu investir, bousculer les habitudes, redonner confiance et dignité aux forces de sécurité et de défense qui ont renoncé aux vieilles attitudes quelque peu malsaines. D’importants moyens financiers ont été engagés, des dotations en matériels ont été effectuées comme jamais auparavant. En trois ans, plus de 250 véhicules pick-up, 750 motos et dix tonnes de pièces détachées ont été offerts aux forces de sécurité et de défense pour faire face convenablement aux défis. Un fonds de sécurité a été instauré pour faciliter les patrouilles autrefois plombées par le détournement dont les auteurs sont désormais sanctionnés.
Le gouvernement s’est engagé également sur le chantier de la fusion de la police et de la gendarmerie en une seule entité dénommée Police républicaine. Cette réforme inédite au Bénin a rendu plus efficace la sécurité aujourd’hui appréciée par tous. Ce qui a permis un meilleur maillage du territoire et une répartition plus rationnelle des agents afin de repousser les limites de la criminalité sous toutes ses formes. Ainsi, les braquages, la cybercriminalité, les crimes crapuleux, les affrontements liés à la transhumance transfrontalière sont désormais de vieux souvenirs.

Babylas ATINKPAHOUN (Stag)
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