L’accès à l’eau et à l’énergie est un droit pour les citoyens et un devoir pour l’Etat. Et ça, le chef de l’Etat Patrice Talon l’a compris. Depuis son accession au pouvoir en 2016, il n’a eu de cesse de réaffirmer sa détermination à faire de l’accès à l’eau et à l’énergie pour tous, une réalité. Trois ans après, les progrès sont notables. Les populations en milieu rural en sont les plus comblées.
« Je travaillerai à réduire puis à éradiquer la précarité en assurant dès à présent la protection des plus démunis ainsi que l’accès pour tous à l’eau et à l’énergie en tant que droits inaliénables et facteurs de développement », des promesses faites par le chef de l’Etat en 2016 qui se réalisent à pas certains. Aujourd’hui, de grands chantiers d’adduction d’eau potable ont été réalisés et d’autres sont en cours. L’Agence nationale d’approvisionnement en eau potable en milieu rural appuie efficacement la Société nationale des eaux du Bénin, dans ce cadre. L’objectif, c’est de fournir de l’eau potable à tous les Béninois d’ici à 2021. Un défi au regard duquel le Bénin est le deuxième pays africain choisi par le Fonds monétaire international (Fmi), pour servir de terreau pour l’atteinte des Objectifs du développement durable (Odd) en la matière.
En effet, pour augmenter la production en eau potable, plusieurs infrastructures ont été réhabilitées. Au niveau de la station d’eau de Djougou, pour renforcer la capacité de production, il a été procédé au curage du barrage. Le déversement a été relevé d’au moins 50 cm. Ce qui permet de mobiliser plus d’eau au niveau du barrage. Grâce à ce renforcement de la capacité, la production est passée de 30 - 40 m3 en 2015 à 85m3/heure tout au moins aujourd’hui. Le projet qui a cours dans cette zone rurale a également prévu la construction d’un nouveau château d’eau de 500 m3de capacité… A la fin de ce projet, toute la population devrait ressentir un grand soulagement. Leurs difficultés d’accès à l’eau potable seront jugulées. Déjà, dans cette zone où les robinets s’étaient asséchés, les populations ont accès aujourd’hui à l’eau. La station de repos d’eau reçoit l’eau de deux forages. Elle a une capacité actuelle de 800 m3. Toutes les populations avoisinantes ont l’eau avec une forte pression au niveau de leurs robinets. Le projet permettra à l’horizon 2030 de passer de 6000 m3 de production d’eau par jour à environ 32.600 m3 d’eau par jour. Par ailleurs sur le site du château d’eau de Calavi, d’une capacité de 500 m3, les travaux seront bientôt lancés. Les études d’exécution sont finalisées et d’ici 16 mois, ce château sera opérationnel.
Le délestage jugulé et l’autonomie énergétique en perspective
Le vendredi 15 mars 2019 est une date mémorable. C’est en effet, ce jour que le premier moteur de la centrale thermique de Maria Gléta 2 a été mis en marche. Il est d’une capacité de 120 mégawatts. Il est à rappeler que Maria-Gléta avait connu un investissement de 40 milliards de francs Cfa pour la construction d’une turbine à gaz de 80 mégawatts. Les travaux initialement prévus pour six mois, se sont achevés 4 ans plus tard pour une puissance moyenne de 8,5 mégawatts jamais utilisée. Il n’a fallu qu’un peu plus d’un an au gouvernement du président Patrice Talon, pour que ce chantier retrouve ses lettres de noblesse. Il s’agit d’une centrale équipée de sept moteurs qui fonctionnent à la fois au gaz et au gasoil… « Maria-Gléta 2 n’est pas un mythe, c’est une réalité. Grâce au président Patrice Talon, le Bénin, ce 15 mars 2019, a pris définitivement le train du développement. Le Pag avance et quand le Pag avance, c’est le Bénin qui avance. Ce projet majeur, qui est l’un des plus gros projets en œuvre actuellement dans notre pays, est arrivé à l’heure, avant l’heure prévue. C’est la marque de fabrique de ce gouvernement qui montre désormais que le dire et le faire doivent être une vertu partagée dans notre pays », a affirmé le ministre de l’Energie Jean Claude Dona Houssou lors de la mise en marche officielle du premier moteur de la centrale thermique de Maria-Gléta.
En proie à une crise énergétique du fait d’une faible production, le Bénin sort aujourd’hui la tête de l’eau. Le gouvernement de la Rupture a fait de l’accès à l’énergie une priorité dans son Programme d’action. Aujourd’hui, le délestage est sensiblement réduit et le Bénin évolue vers l’autonomie énergétique. Dans 146 localités, il a été construit 700 km de ligne Hta, c’est-à-dire de haute tension avec 79 km de réseau mixte et 288 km de réseau basse tension. Des infrastructures qui ont permis de donner l’accès à l’énergie à environ 31.600 ménages.Ces populations peuvent donc facilement développer leurs activités génératrices de revenus et les élèves peuvent apprendre leurs leçons dans des conditions optimales.
A la centrale thermique de Parakou, en 2016, six groupes ont été réhabilités. La centrale a aujourd’hui une puissance disponible de 12 mégawatts, ce qui correspond à la demande actuelle de la ville de Parakou. Et parmi les quatre machines prévues pour renforcer les infrastructures de la centrale thermique de Natitingou, trois ont déjà été réceptionnées depuis septembre 2017 et la quatrième est en voie d’être réceptionnée. Les travaux de réhabilitation ont été faits de manière à ce que les normes soient respectées. Grâce à ces travaux, le réseau permettra de fournir de l’énergie en quantité et en qualité aux populations de l’Atacora- Donga, en cas de déficit.